Octobre 2005
Vous avez certainement croisé ce sympathique personnage qu’est Jo Moutou: souvent coiffé d’un couvre chef original, arborant fièrement une barbiche et de belles bacchantes, il dégage toujours bonhomie et vitalité.
Tout a commencé pour lui avec son père à Trèbes pour la musique quand il était enfant et avec Mme Régine Lacroix alors qu’il était étudiant à Montpellier, pour le théâtre.
Jo a enseigné le français et la musique, en particulier au collège de Capendu. En ce qui concerne le théâtre, la passion l’a réellement chatouillé avec les « Bouffons du Midi » à partir de 1977. C’était la grande époque des troupes régionales. A cette période et pendant quelques années, dans de nombreux villages du Languedoc-Roussillon un jour de la fête du village était réservé à une représentation de théâtre régional ou à un concert d’un chanteur occitan (petit coucou de sa part à Mans de Breich et Claude Marti ). C’est ainsi que Jo et ses amis ont beaucoup joué « 1907 los que sem » qui racontait la révolte des viticulteurs languedociens.
Le théâtre prend une grande place dans sa vie mais il bifurque vers le contemporain : Pierre Dac, Jacques Sarthou, Eugène Ionesco, Romain Weingarten entr’autres. Aujourd’hui Jo n’enseigne plus, mais son enthousiasme et son énergie il les met au service de la Chorale de l’Alaric, qu’il dirige. En parallèle il chante avec« Ghost notes », chœur départemental de jazz.
Pour le théâtre, ce talentueux trébéen met en scène la troupe « Clair Obscur » que vous avez peut-être vue jouer « J’y suis, j’y reste ». Ils préparent une nouvelle pièce pas triste qui s’appelle « Dieu m’tripote » de Michel Granvale, dont la première a eu lieu à Trèbes le 6 novembre 2004.
D’autre part, cet insatiable passionné, répète actuellement une pièce qui s’appelle « Ay ! Carmella » qui évoque la triste période du franquisme et qui est mise en scène par son compère François Viguié.