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Archives par mois : août 2011

Préparatifs de la Vendange 2011

Nous ne sommes pas encore en pleine période de vendange, même si les blancs ont été rentrés dès lundi dernier, mais à la cave coopérative de Trèbes l’activité est déjà très importante.

En fait c’est depuis le printemps dernier que Paul Cugueillère et Jean Paul Lacombe s’appliquent à tout mettre en œuvre pour que tous les entretiens et vérifications qui s’imposent pour  accueillir dans les meilleures conditions  la vendange 2011 en cette fin d’été, soient effectués.

Dans ce dédale de grands couloirs qui abrite 130 cuves de 50 à 4600 hectolitres, de nombreuses  machines, pressoirs, instruments, centaines de mètres de tuyaux  et autres outils qui permettent le fonctionnement de la structure, nécessitent d’être révisés, nettoyés, remplacés etc…  

Pour certains de ces travaux, Paul et Jean Paul s’adressent à des entreprises  spécialisées détentrices d’agréments. Ainsi le revêtement de l’intérieur des  cuves en résine  époxy  adaptée à l’alimentaire est renouvelé durant de longs mois par la société Molinier-Lagarde de Pezens :  un travail long et difficile pour lequel des échafaudages doivent être   mis en place à l’intérieur des cuves. Les peintres de cette entreprise intervenaient ce jour là sur des cuves extérieures ( nos photos).
En ces temps où la bactérie légionellose fait parfois l’actualité, la grande tour aéro-réfrigérante qui régule la thermovinification est elle aussi l’objet d’une grande attention en termes de nettoyage et vérification. Partout dans ce grand bâtiment, des quais aux cuves, des travaux sanitaires de nettoyage, détartrage, désinfection  sont appliqués à tout ce qui est en contact avec le raisin et le vin.

Le matériel électronique et informatique tel que celui jouxte le quai et enregistre toutes les données des apports des viticulteurs adhérents de la cave et lui aussi  contrôlé. C’est donc une multitude de tâches d’entretiens qui sont effectuées depuis des mois sur l’ensemble de ce labyrinthe.  

En parallèle de ces préparatifs, les habituels travaux suivent leurs cours, ainsi le jour de notre visite un camion venait prendre un chargement de rosé de la récolte de l’an dernier. Jean Paul se chargeait   d’emboiter le jeu de tuyaux nécessaires, d’activer les machines pour effectuer le transfert.  Quand une cuve de la cave est en partie vidée de son contenu, le vin restant est ensuite transféré dans des cuves à chapeaux flottants (Les grands containers jaune/orange sur nos photos) qui s’adaptent au volume afin d’empêcher le contact avec l’air. Tout est soigneusement noté et répertorié dans les couloirs de la cave.
Régulièrement Alain Taqui  le président de la cave et Didier Esquieu le vice président sont sur les lieux et suivent le fonctionnement de la structure.

Durant la période de la récolte du raisin, deux autres personnes viennent prêter main forte à nos hommes de caves : Marianne, technicienne viticole  qui entre autres tâches va constater l’état de maturité dans les vignes, sera ensuite à l’œuvre  sur le quai lors des apports des viticulteurs. Luc pour la deuxième année effectuera plusieurs besognes liées à cette période de vendange.

Il faudra attendre quelques jours pour que le rouge soit prêt à être ramassé, mais la rentrée des blancs ayant eu lieu la semaine dernière, les pressoirs ont été donc mis en action et le ballet des camions qui mènent les restes du raisin à la distillerie a déjà commencé. Après le départ de la benne Luc  a entrepris le nettoyage à grandes eaux du pressoir vidé.
Voilà,  les compétences des hommes  sont bien rodées et  tout est prêt pour la  période de forte effervescence que va vivre la cave coopérative de Trèbes durant plusieurs semaines.  

Les Cyclos préparent leur « Défi Pyrénéen »

     Le club  des cyclos de Trèbes prépare son 10ème « Défi pyrénéen » qui aura lieu les 3,4 et 5 septembre. Ils seront une vingtaine à parcourir les 3 circuits de ce défi : le dimanche au départ d’Agos la mise en jambe sous entend  60km sur la montée d’Hautacam (1535 m) et retour. Le lundi ce sont les cols du Soulor (1474 m) et celui d’Aubisque (1709 m), (des noms rendus célèbre par le Tour de France) qu’ils attaqueront sur 110km. Le dernier jour à nouveau 60km jusqu’au Pont d’Espagne et retour, dans des paysages magnifiques aux dires de ceux qui les ont déjà vécus ou vus.

Le défi de 2009 à Port de Bales, qui avait été très dur a laissé dans les mémoires des souvenirs impérissables, cette route  sur laquelle Andy Schleck avait perdu le Tour de France 2010 par un stupide saut de chaîne.
Cette année encore ce rendez-vous pourra avoir lieu grâce à la « Logistique » : 5 membres du club qui encadreront leurs camarades pour le ravitaillement, l’assistance technique …

cyclos

Trèbes à la Féria de Carcassonne

 

el-campo-feria

El Campo déménage … oui mais seulement le temps de la Féria Carcassonnaise. La passion de Martine et Serge Bérard pour la tauromachie et l’esprit festif qui s’y rattache , n’est un secret pour personne, il n’est donc nullement étonnant qu’ils aient choisi de prendre part aux animations qui se dérouleront à Carcassonne du 25 au 28 aout. C’est avec l’association « Epicur’Aude » (dont les membres font partie du personnel du Centre Hospitalier ) qu’ils installent une bodega au 40 de la rue Antoine Marty ( sur le parking de l’ancienne Académie de Billard). D’où

le nom évocateur de cette bodega  » El Campo de Urgencias ».

 Au programme de ces journées festives, tous les soirs à partir de 19h : ambiance taurine, tapas, sévillanes , dj’s …
Leurs slogans  » Vivez l’Expérience Féria » ou « the place to be  » reflètent le soin qu’ils ont mis à l’organisation de point fiesta pour créer l’évènement. inutile donc de se rendre impasse des Capucins à ces dates là , allez plutôt faire la fête rue Antoine Marty.

feria2009

            D’autres Trébéens, La Confrérie des Capucins et  Bonissimo ( Marie Pierre et
Philippe Fernandez ) seront aussi présents pour la Féria vous les trouverez au square André Chénier. Bonissimo vous suggèrera : seiche à la plancha, magret/frites, assiettes de tapas ….

quant aux Capucins, comme chaque année, ils optent pour la carte desserts sucrés avec les recettes chères à l’ami Jacques Blanquier.

Jean Baptiste Poite et la Carpe: Une belle Histoire

 Aout 2011

Il est des passions qui naissent très tôt, celle pour la pêche de Jean Baptiste Poite prend ses racines très loin dans sa petite enfance… Tout petit, dès qu’il le pouvait, il choisissait de dormir chez ses grands parents avec un réel attrait pour les berges du Canal du Midi à coté de la maison. C’est là qu’il pêche son premier poisson : un gardon de 15 cm avec seulement un bambou et un bout de fil. Un grand moment pour le bambin et le début d’une belle histoire avec le monde aquatique. Depuis le plaisir de la pêche n’a cessé de grandir pour devenir une passion qui rythme son quotidien en parallèle de sa vie d’homme.

Très vite J.B., comme le nomment ses amis, ressent un très grand respect pour la nature et c’est sans regret aucun qu’il relâche majoritairement le fruit de sa pêche, même s’il ramène parfois des truites pour régaler sa grand-mère.

Etant enfant, à pied, à vélo, il découvre peu à peu tous les « coins » du Canal, de l’Aude et de l’Orbiel, apprend à connaitre les poissons leurs habitudes et les techniques spécifiques à chacun. De 12 à 16 ans, il participe même à des stages de pêche à Clermont-l’Hérault et se perfectionne pour les carnassiers, la carpe et la pêche au lancer.

Photos :Jean Baptiste Poite
Même si J.B. savoure les longues heures de solitude au bord de l’eau que lui procure la pratique de cette activité, il n’en apprécie pas moins l’échange avec les autres pêcheurs et l’enrichissement qu’il apporte.

Dès qu’il a eu un scooter, notre jeune pescofi, est alors allé découvrir d’autres eaux : avec des copains, il pouvait ainsi partir la veille, se poser autour d’une bonne grillade et s’installer pour être fins prêts le lendemain au levé du soleil pour l’ouverture de la truite.  

Au fil de ses découvertes, un poisson va prendre une place prépondérante dans ses objectifs : la carpe. Si durant de longues années, il la taquine avec une canne à truite, c’est son parrain qui lui offre sa première vraie canne à carpe. Une étape marquante dans la progression de sa passion à laquelle il consacre par la suite une grande partie de son argent de poche.

Nombre de ses copains ont abandonné ce loisir, mais il en est un avec lequel il partage toujours et souvent de belles escapades au bord de l’eau, c’est son pote Guillaume Rigaud de Ste Eulalie. Les deux compères connaissent tout ou presque de la carpe et ils savent que le grand rendez-vous avec cette dame se prépare…

Il n’est pas question de se pointer au hasard un beau matin sur les rives d’un lac ou d’une rivière : Dans ce jeu de stratégie et de ruse, tout est basé sur l’observation. Tout d’abord, il faut choisir le lieu et il s’agit là d’une perpétuelle remise en question, tant la physionomie des cours d’eau et espaces aquatiques changent en permanence au gré des crues. Viens ensuite « L’étape cuisine » qui fait parfois « criser » Colette sa maman, le jeune homme prépare les « bouillettes »en fonction de plusieurs paramètres, la profondeur de l’eau, sa limpidité… A base d’aliments tels que le sel, la farine, l’œuf, le sucre etc  il confectionne sa pâte sous forme de boules, il ajoute aussi des colorants alimentaires que repèrera la carpe selon la pureté de l’eau. Puis sur le site déterminé durant parfois une semaine, il va chaque soir appâter avec ses « bouillettes » et des graines. Il s’agit de faire venir dans un premier temps de petits poissons blancs qui à leur tour feront venir la dame convoitée.
Les meilleures conditions de la rencontre sont alors réunies, mais J.B. sait que cela prendra peut-être plusieurs jours, il appelle cela ses cessions de pêche.  

C’est un considérable équipement, toile de tente, lit de camp, canoë, mallette de pêche complète …qu’il va alors poser au bord de l’eau pour avoir tout le nécessaire pour tenir jour et nuit.  Sur un rod-pod (que vous pouvez voir sur les photos) il installe 4 cannes dotées d’appâts différents comme ceux aux fruits rouges que la carpe trouve habituellement près des berges.

Tout est ensuite question de grande patience, la lady peut se décider à succomber à n’importe quel moment, mais J.B. en pleine osmose avec la nature ne trouve pas le temps long. C’est là que les équipements perfectionnés aident considérablement le pêcheur : des détecteurs de touche signalent la présence du poisson. La promptitude de réaction est alors déterminante car l’animal décelant le danger va tenter de fuir rapidement et de se cacher. Le réel combat commence et J.B. bataille pour toujours tenir le fil tendu et empêcher la belle de se décrocher ou de se réfugier dans des « herbiers » (ces tâches vertes de végétation aquatique que l’on peut voir dans l’Aude) ou autre obstacle naturel. Le combat peut prendre de 10 minutes à parfois ¾ d’heure et durant tout ce temps,  J.B. s’applique à ne pas la stresser, ne pas l’effrayer, ne pas la maltraiter.  Lorsque la bataille est gagnée, le jeune homme récupère délicatement la carpe à l’épuisette, et la dépose sur son tapis de réception afin de ne pas abimer ses écailles et le mucus qui les recouvre en couche protectrice. Vient le moment de la pesée et de la photo souvenir car il faut bien immortaliser les plus belles prises. Le record de J.B. est de 16kg800 et date de juin dernier.  

Puis presque affectueusement, notre pêcheur va rendre sa prise à son milieu naturel, la tenant bien droite et attendre quelle soit à nouveau apte à nager. Sans aucun regret il se dit qu’il la retrouvera peut-être pour un nouvel affrontement un de ces jours.

Les cessions de J.B. ne sont pas toujours fructueuses, il lui arrive de passer 4 jours sans aucune touche, mais il a enregistré aussi de belles récompenses de sa patience comme 17 départs en 3 jours avec seulement 3 manqués.

Le jeune homme a essayé d’amener ses petites copines au bord de l’eau avec plus ou moins de succès, mais il en est une qui apprécie ces journées au coeur de la nature, c’est sa petite Lizéa âgée de bientôt 6 ans. Elle s’intéresse de près à la deuxième passion de son papa, sa toute première étant bien évidemment et sans conteste son petit bout de chou.
Si vous croisez Jean Baptiste, soyez sur qu’il a toujours une canne dans le coffre …. Au cas où !!!

Challenge Intermarché du Jeu Lyonnais

  Le challenge  Intermarché annuel du club de jeu lyonnais réunissait 13 joueurs permettant la formation d’1 quadrette et 3 triplettes. Une rencontre remportée par l’équipe Escoute-Ortéga-Richou-brand. Le classement final se définissait ainsi … 1er Albert Escoute, 2ème Aniel GIL, 3ème Patrice ROSSI, 4ème_  ACCO Rémy. En fin de journée Chantal Génova et Christian Testa remettaient les récompenses.

 

Une soirée à l’Annexe

Une soirée détente au bord de l’eau que l’on peut décliner selon l’envie du moment c’est ce que vous suggère Quentin. A l’annexe tout près des écluses il a créé un espace atypique au look récup très cosy. Un coin « plage » et des salons « lounge » vous invitent au bien être sous la voilure de bateau. A partir de 17h vous pourrez prendre un verre en introduction au restaurant « Le moulin de Trèbes » de ses parents Catherine et Pierre Vivancos . Mais l’annexe est aussi le cadre idéal pour un apéro dinatoire. Quentin prépare des ardoises gourmandes telles que des rillettes de maquereaux, du filet de porc mariné , de la seiche en persillade ou encore des moules à la plancha sauce piquante… Un alléchant éventail de se mets que vous pourrez conclure par une crème brulée par exemple. Jusqu’à 2h du matin vous pourrez prolonger la soirée dans une agréable ambiance

 

L’anniversaire tout particulier de Michèle

michele-sabatier

Août 2011

Michèle Sabatier fête cette année un anniversaire tout particulier : 20 ans quelle accompagne les jeunes Trébéens dans l’obtention du précieux document rose  qui les mène  vers leur vie d’hommes et femmes autonomes. C’est en septembre 1990 que la jeune femme quitte tout dans l’Ariège pour s’installer dans notre département  et en janvier de l’année suivante sa formation en secrétariat lui permet de devenir la 1ère employée de Christophe Caparros qui avait  succédé à son père Joseph Diégo (créateur de l’auto-école en 1980 au 1 de la rue Riquet). Depuis donc  2 décennies ce chef d’entreprise confie les yeux fermés la gestion administrative de son auto-école à Michèle.

Tout a énormément évolué au cours de ces 20 ans … Michèle se souvient des récurrentes  séries de questions qu’elle faisait défiler alors avec le projecteur à diapositives. Il y a eu aussi le minitel qu’elle utilisait fréquemment dans le cadre de son travail. Aujourd’hui ce sont les DVD qu’elle lance pour ceux qui prennent place dans la salle d’apprentissage et internet permet aussi une gestion à distance de ceux qui choisissent de le préparer à leur domicile. Attentive, elle surveille le niveau, les progrès, le nombre de connexions de chacun, maintient le suivi et les conseille pour peaufiner leur préparation à l’examen final du code.
Si les conditions de travail ont considérablement changées, il est un aspect de son quotidien qui lui n’a jamais disparu : ce sont les rapports presque affectifs qu’elle partage avec les candidats.
Michèle a pleinement conscience que le permis pour ces jeunes est, non seulement  une agréable indépendance, mais surtout un passeport pour l’emploi. Alors telle une grande sœur elle les motive, les encourage, les console et parfois même les réprimande s’ils prennent trop à la légère la formation.
En concertation avec Christophe, elle planifie les heures de conduite en tenant compte des contraintes et obligations de chacun.  Reconnaissants de l’accueil et de l’aide reçus pour gagner le précieux sésame, certains n’ont pas hésité à lui apporter en remerciement de petits cadeaux quitte à aller couper des fleurs dans le jardin familial.
De cette étape marquante de leur vie et du chaleureux soutien de Michèle, les élèves  gardent de bons souvenirs  et reviennent fréquemment  partager avec elle les moments forts de leur vie. Du premier PV, premier emploi obtenu au premier bébé…  l’envie est là … le dire à « la grande sœur ».
Peu à peu Michèle va voir arriver les enfants de ses premiers élèves, mais en tout cas un fait s’impose : à aujourd’hui 42 ans, elle est la même. Sans doute est ce le perpétuels défilé de ces « jeun’s » et ses facultés d’adaptations qui font quelle est toujours dans le coup, garde le même dynamisme et le même sourire, jusqu’ à adopter naturellement le vocabulaire du moment.
20 Belles années derrière elle et nous lui souhaitons les futures aussi riches d’autant de bonheur !

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