29 septembre 2011Commentaires fermés sur Jean Philippe Verm exporte la French Touch
Septembre 2011Sacrée aventure que celle que vit Jean Philippe Verm en terre brésilienne, et l’étape qu’il se prépare à franchir début octobre sera explosive …
C’est sans nul doute sa rencontre à Narbonne en 2004 avec Junia une jeune brésilienne qui sera déterminante pour la suite des évènements. Elle devient son épouse et lors d’un voyage en 2005 sur sa terre natale, c’est pour Jean Philippe un deuxième coup de foudre cette fois pour le pays. Là-bas, il devient alors propriétaire terrien en faisant l’acquisition de 250 hectares d’une plantation d’arbres de bois exotique destinés à la fabrication de meubles (le teck). A cette époque là, il ne passe qu’un mois par an sur les lieux. Ici en France, c’est dans le monde de la nuit et de la musique qu’il exerce et on le trouve à la direction de plusieurs établissements bien connus du carcassonnais : La Peña, le Chupito ( sous le Black Botton) et le Concept. En 2009, de plus en plus séduit par l’esprit brasileiro, il acquiert une discothèque le New Belvédère à Varzéa Da Palma. Cela marche du feu de dieu, alors pourquoi ne pas surfer plus encore sur la vague du succès que rencontrent les DJ’s français de l’autre coté de l’Atlantique. Un projet dingue se dessine alors, il crée pour cela une société d’évènementiel « C4 Promoções » en référence à l’explosif et à l’état d’esprit qu’il veut donner à ses réalisations.
Le colossal projet qu’il a patiemment concocté est fin prêt et il était ce mois de septembre durant quelques jours à Trèbes pour caler les derniers détails avec les 5 intervenants français qu’il embarque cette énorme aventure brésilienne : Une discothèque géante et itinérante ( A Taj Mahal) , 1 an de tournée, 51 dates, 5 DJ’s français … Plus précisément c’est dans l’état Minas Gerais ( d’une superficie plus étendue que la France) et dans les 51 plus grandes villes dont la plus importante Belo Horizonte que Jean Philippe exporte d’oct 2011 à oct 2012 la French Touch ( voire Languedocienne Touch ) . En effet les DJ’s qu’il connait de longue date et auxquels il a proposé ce pari : Jérome C, Marc Perry, Driss, Lalou Lopez, Tonio ont des origines bien de chez nous, et même très locale pour certains comme Lalou Lopez qui est trébéen.
L’équipe assurera donc une longue tournée dans cette discothèque démontable qui peut accueillir 5000 personnes.
Nul doute que Jean Philippe trouvera tout de même, le temps de faire de courtes pauses, pour venir rejoindre son épouse Junia et leurs deux enfants (scolarisés ici) et saluer ses amis trébéens. Nous comptons sur lui pour nous transmettre des images de ce phénoménal évènement…
28 septembre 2011Commentaires fermés sur Une Matinée de Chasse
Le jour ne s’était pas encore levé lorsque nous avons rejoint Gilbert Ramon pour l’accompagner lors d’une matinée de « chasse au poste », qui est autorisée depuis le 17 septembre. En fait, posés après le pont de la Rode, avec vue sur Bouilhonnac, nous n’avons pas vraiment vu ces tourterelles qui ont quasiment terminé leur migration vers le sud, mais nous avons appris énormément sur la chasse, les chasseurs, leur connaissance et leur respect de la nature.
Comme son nom l’indique la « chasse au poste », impose de s’installer sur un lieu choisi et d’y attendre l’éventuel passage des oiseaux. Le choix de l’endroit tient compte de divers paramètres : du vent par exemple, sachant que s’il vient de la mer les oiseaux volent plus haut et s’il « fait cers » c’est du coté d’Orbiel qu’il vaut mieux se positionner. Si le chasseur est capable de reconnaitre les volatiles à leur forme mais également à leur vol, l’oiseau sait aussi repérer la silhouette humaine et la fuir. Le chasseur doit porter des couleurs qui se fondent dans la nature et peut cacher son visage et ses mains : camouflage + immobilité peuvent donner l’occasion de voir la tourterelle pratiquement le frôler. L’expérience existe donc de part et d’autre et le gibier est malin : si les jeunes animaux n’ont pas encore la connaissance des plus vieux, le savoir se transmet aussi chez le gibier. La chasse c’est avant tout le plaisir de la nature et si l’homme ramène une dizaine de pièces à la meilleure période de la migration, ce sont des milliers d’oiseaux qui passent et il n’y a pas des milliers de chasseurs sur leur passage. Même si de longues heures de patience ne sont pas toujours récompensées la sortie du chasseur n’est pas vaine et il en profite pour faire un état des lieux de la nature …
Il faut savoir que les chasseurs contribuent par divers dispositifs au développement des espèces qu’ils chassent afin de toujours respecter un équilibre. Sur Trèbes 10% du territoire n’est pas chassé, constituant ainsi pour le gibier des zones de protection. Pour les oiseaux, entre 30 et 40 égrenoirs sont disposés ici et là dans la nature. Ce sont des cylindres (suffisamment solides pour résister aux sangliers) pourvus d’une petite fente où le volatile viendra se nourrir. Le «toit » de tôle permet de recueillir l’eau de pluie dont il s’abreuvera. A la période des naissances, l’oiseau s’alimente ainsi plus facilement et peut rejoindre rapidement son nid et protéger ses œufs qui seuls peuvent être la proie de prédateurs comme la buse par exemple. Avec un sac de blé dans la voiture, des chasseurs s’assurent lors de leurs sorties que la quantité est suffisante. Autre action en faveur du développement du gibier : le débroussaillage, outre le fait qu’il facilite les déplacements du gibier, il favorise aussi les jeunes pousses de végétation dont il se nourrit.
Du côté de Béragne Dame tourterelle ne daignant pas se montrer, c’est vers Béragne que nous avons pu en apprendre plus encore. L’observation permet de repérer la présence d’animaux notamment à travers leurs excréments ou traces de pas. Nous avons pu voir des crottes rondes de lapin femelle (celles du male étant plus allongées), celles d’un renard, ou encore des traces de pattes de sanglier. Le gibier est vraiment rusé et nous l’avons constaté avec des groupes de perdreaux qui poursuivaient leur petit bonhomme de chemin au sol tant que nous restions dans la voiture, mais qui prenaient la fuite dès que nous sortions pour tenter de les photographier. Un constat qui prouve bien que pour le chasseur il n’est pas si facile que cela de les approcher. La saison de la chasse qui couvre d’août (sanglier) à fin janvier va se poursuivre avec des dates d’ouvertures spécifiques pour chaque gibier comme le 9 octobre : dans les vignes, le lièvre, la perdrix, le faisan, le lapin. Les dictons des anciens confirment que la chasse est une réelle tradition avec une grande proximité avec la nature, ils vous diront : à la saint Michel l’appeau est dans le ciel (29 septembre) A la saint Luc lou grand truc (18 octobre) et ce truc c’est le passage en grand nombre des palombes…
22 septembre 2011Commentaires fermés sur La Distillerie Vue de l’Intérieur
Si les travaux pour l’élaboration du vin à la cave coopérative, ne sont pas une mince affaire, ceux de la distillerie sont peut-être plus complexes encore… nous nous sommes penchés sur les nombreuses étapes de traitement du marc pour vous faire partager ce reportage.
Dans le contexte actuel … Si par le passé une distillerie produisait essentiellement de l’alcool, il faut savoir que depuis 2008 et la réforme de l’OCM qui a supprimé notamment les aides aux adhérents l’existence et le maintien des distilleries-coopératives ont été remis en question. Les cours mondiaux des alcools ayant subis une importante baisse, les diversifications sont devenues vitales. Ainsi cette année dans la distillerie trébéenne les anthocyanes (colorants alimentaires) représentent 80% de la production totale et assure la diversification de la société.
Jacques Delpech confirme l’estimation que nous avait confiée Alain Taqui ( Cave coopérative) d’une récolte prometteuse, volume et degré, et les cours de l’alcool et des anthocyanes semblent marquer une hausse. La distillerie devrait pouvoir enregistrer des chiffres plus élevés : 3000 tonnes de marcs et 5000 hectolitres de lies qui produiront environ 2000 hectolitres d’alcool pur , la piquette anthocianiques devrait atteindre de 8 à 10000 hectolitres.
A la distillerie de Trèbes … Depuis de longues années Jacques Delpech en est le directeur et assure le bon fonctionnement de la structure. Il est secondé par Christophe son fils, et chaque année à la fin de l’été, il s’agit pleinement d’une histoire de famille puisque Marcy son épouse entre en jeu et prend en charge les pesées et les analyses au laboratoire. Fin aout, avec rentrée des blancs, comme pour la coopérative l’activité s’est mise en route puis il a fallu attendre la maturité des rouges pour que l’on passe à la pleine activité.
La distillerie fonctionne à plein régime depuis maintenant une dizaine de jours et le ballet des remorques pleines de marc rythme le quotidien de la famille Delpech qui s’adjoint pour cette période les services de trois saisonniers.
Nous avons suivi le processus de traitement du marc de raisin ponctué de nombreuses analyses.
La toute première étape dès l’arrivée d’un chargement de marc est la pesée sur la bascule qui se situe à l’entrée, mais le poids net du contenu ne sera déterminé que plus tard lors du pesage du camion ou de la benne vide. Marcy prélève alors environ 200g du marc qu’elle analyse dans le labo. Dans un « Malivix » doté d’une petite chaudière, la vapeur traverse le marc et devient une vapeur alcoolique qui est ensuite rendue à l’état liquide par une étape de refroidissement. Au bout d’une dizaine de minutes, de cet échantillon, en tenant compte de deux mesures, le degré de température et le degré d’alcool obtenu par l’alcoomètre, Marcy peut par une grille de lecture déterminer la quantité d’alcool du chargement. Il est à noter que cette année la récolte marque un taux de sucre important.
La benne peut alors être dirigée vers la batterie de diffusion et déversée dans l’une des 16 cuves pouvant accueillir chacune 25 tonnes de marc. Le choix de la cuve sera déterminé par l’intensité de colorant.
Le marc de raisins rouges comme les cépages merlot, cabernet sauvignon … donne lieu à des opérations plus complexes sur un principe de circuit hélicoïdal. Dans une première cuve, au marc sont ajoutés de l’eau et du gaz SO2 qui arrête la fermentation (transformation du sucre en alcool) et à travers un brassage permettent l’extraction de la couleur et de l’alcool. Le liquide chargé de ces deux éléments est pompé pour être ajouté dans une seconde cuve à du marc encore non traité. Et ainsi de suite … avec jusqu’à une dizaine d’analyses ( par cuve) jusqu’à l’obtention de l’intensité de colorant voulu. Le liquide est alors transféré dans des cuves en inox en attendant son transport vers des établissements spécialisés (notamment à Limoux) qui dissocieront le colorant de l’alcool et traiteront les anthocyanes à façon pour diverses utilisations.
Le marc de raisin blanc subit lui, un traitement simplifié puisqu’il ne fournira pas de colorant, et que seule l’obtention de l’alcool est l’objectif. Il produit environ 2000 hectolitres de piquette dont une sélection est destinée au « Marc du Languedoc ». Il passe lui aussi de cuve en cuve par le circuit hélicoïdal jusqu’à ce que les analyses indiquent « zéro degré d’alcool ». La piquette est stockée dans des cuves afin de finir la fermentation et sera distillée plus tard pour donner l’alcool pur.
Après ces opérations, il ne reste donc dans la cuverie de diffusion que le marc sec et désalcoolisé. Les hommes actionnent alors la griffe et déposent le marc sur le tapis roulant qui l’entrepose sur l’aire de marc désalcoolisé.
Il n’en est pas fini de la chaine d’exploitation de la grappe de raisin, puisque ce marc constitue un excellent engrais naturel. Il est réservé aux adhérents qui le répandront plus tard dans leurs vignes en apport organique non négligeable. Cette demande de plus en plus importante des adhérents leur permet d’optimiser le transport puisque qu’ils peuvent apporter le marc frais et repartir avec le « marc-engrais ».
Voila le quotidien de l’efficace équipe de la distillerie en cette pleine période de vendange.
21 septembre 2011Commentaires fermés sur Commerçants: la volonté de s’unir
S’unir, se serrer les coudes, avancer ensemble … tel est le leitmotiv qui réunissait 25 commerçants et artisans lundi soir à l’OMSL. A l’initiative d’une poignée d’entre eux, 200 invitations avaient été lancées à tous ceux inscrits dans les chambres consulaires et dont les entreprises sont domiciliées sur la ville. C’est dans une totale indépendance que la volonté de s’unir se dessine, loin de toute dépendance politique ou autre.
Pas de chaises alignées, mais plutôt un cercle qui symbolisait ce soir là le « tous ensemble ». Bruno Soldé et Philippe Razous ont brièvement présenté les intentions premières de cette main tendue et rapidement avis et idées se sont exprimés. Les professionnels présents reconnaissaient l’intérêt commun de dynamiser la vie commerçante et artisanale, de retenir la clientèle sur la ville, permettre à ceux qui ne n’ont pas de vitrine de se faire connaitre…
A ce stade, rien n’est déterminé, la discussion et la concertation sont largement ouvertes et d’ailleurs le bureau n’est pas encore constitué, mais déjà des pistes d’actions étaient évoquées : diverses animations à thèmes tout au long de l’année, un évènement majeur qui réunirait tous les acteurs économiques de la ville, foire artisanale …
Une dynamique oui, mais pas seulement, une entraide, un échange d’informations , d’expériences, à travers des pôles qui regrouperaient les métiers par activités: de bouches, bâtiment etc… étaient également suggérées des idées de projets comme pourquoi pas sur le thème de l’écologie qui rapprocheraient les intervenants mais aussi valoriseraient l’image des commerçants et artisans trébéens.
Voilà, ils sont quelques uns à s’être jetés à l’eau et ils espèrent que lors de la prochaine réunion programmée le mardi 4 octobre hall de l’OMSL, nombreux seront ceux qui les rejoindront.
19 septembre 2011Commentaires fermés sur Si la Vendange m’était Contée
Septembre 2011Dans les vignes, la récolte se fait en grande majorité avec les moyens mécanisés d’aujourd’hui, mais nous avons pu trouver deux « colles » ( équipe de vendangeurs) qui perpétuent la tradition.
La Colle Alberti D’une part, c’est la famille Alberti que nous avons rejointe. Chaque année, une rangée de vigne est conservée pour être cueillie à la main, à l’ancienne. Ainsi samedi matin, Lorette, son papa Franck, son papi Gilbert et l’ami « Guigue » ont retrouvé les gestes d’antan le temps d’une courte matinée. Cette mini-récolte s’ajoutait dans la cave familiale aux raisins qui donneront la petite cuvée « Sa Nostre » : quelques bouteilles produites simplement et avec passion par Franck et qui seront plus tard dégustées entre amis. Comme au bon vieux temps, la pause déjeuner est sacrée … cette petite collation bucolique avait aussi des saveurs de tradition ! Découvrez ses pages de petit vigneron Cliquez ICI
La Colle Cassignol Nous avons également salué la « Colle Cassignol », une des toutes dernières sur la commune à rentrer la récolte avec des vendangeurs. Sous un soleil de plomb, dans la bonne humeur malgré la pénibilité de la tâche, de souche en souche, les seaux se remplissaient avant d’être vidés dans les hottes des porteurs qui à leur tour emplissaient la benne. Des images que nous ne verrons bientôt plus !
A la Cave Coopérative… l’effervescence est à son paroxysme, et Alain Taqui (1)le président se réjouit d’une récolte qui présente un parfait équilibre en qualité et quantité : une des plus prometteuses de ces 5 dernières années. Les mois précédents sans sécheresse laissent présager d’un potentiel de production qui avoisinera les 50 000 hectos. Le ballet des quelques 80 adhérents de la cave avec leurs chargements de raisins est impeccablement accueilli par l’équipe de la structure qui enchaîne les phases de dépôt sans fausse note.
Nous avons suivi pas à pas les étapes de cette activité pour vous les faire partager et vous faire découvrir les coulisses dans lesquelles le vin que vous dégustez à table est élaboré.
Le dépôt de la récolte est bien organisé et les viticulteurs respectent le calendrier établi en fonction des divers cépages. (2) Lors de leur arrivée à la cave, disciplinés, les viticulteurs manœuvrent sur l’espace devant les quais pour attendre leur tour (3). La jeune mais expérimentée Marianne (4), riche d’un BTS protection des cultures (médecin de la vigne en quelque sorte) et d’une licence droit et gestion en filière viti-vinicole les accueille. Ils ont mentionné sur leur benne ou camion leur n° d’adhérent et précisé le cépage apporté(5). Aux manettes (6)du système qui va permettre de connaitre le degré de la cargaison(7), Marianne actionne le bras mécanique qui prélève un échantillon de jus qui parvient dans l’appareil de mesure sur lequel s’affiche le chiffre(8). Cette étape peut se pratiquer sur un principe non-automatisé lorsque l’apport n’est pas accessible pour le « bras »(9). La jeune femme rejoint ensuite la salle informatisée où elle entre dans l’ordinateur les données recueillies dans la fiche de l’adhérent (10).
Le viticulteur positionne alors son chargement « à cul » prêt à le déverser dans le container de réception à grosse vis sans fin, lorsque Marianne lui en donnera le feu vert (11).
Nous avons noté que le quai N° 1 plus large et facilitant donc les manœuvres, a la préférence de grand nombre d’adhérents .
Le déversement terminé, le poids s’affiche sur le terminal et un double document résumant les données est édité : une partie pour le viticulteur, l’autre qui parviendra sur le bureau de Chantal qui gère la partie administrative de la cave(12).
La grosse vis sans fin (13) conduit le raisin dans l’égrappoir (14), où le mécanisme sépare le grain de la rafle. Le grain parcourt tout un dédale de tuyaux qui le conduit au fond de la cave dans les énormes pressoirs. La rafle est quant à elle évacuée dans une benne positionnée entre les deux quais au moyen d’un tapis roulant cranté(15).
Marianne peut passer au suivant … ou profite des temps morts pour araser les monticules de rafles qui s’amoncellent(16).
Aux quais, on peut mesurer à quel point la vendange unit les générations, ainsi on a pu croiser la petite Emma (17) qui a ramassé quelques raisins dans la vigne juste pour le « fun », et à laquelle son papa explique ce que devient ce raisin. Nous avons aussi vu Mr Vieux (18) qui revit ses années d’activité en regardant la génération suivante à l’œuvre.
Tout au fond de la cave, Paul et Jean Paul (19) surveillent sur des écrans les pressoirs d’où le jus de raisin est extrait avant d’être stocké dans l’une des 130 cuves de la coopérative. Le marc (la peau et les pépins)(20)est déversé dans de grandes bennes qui prendront la direction de la distillerie. Pour Chantal, Marianne, Paul, Jean Paul, Alain, Luc … les tâches s’enchaînent sans répit à longueur de journée et l’équipe soudée fait face au rythme et à tous les impondérables qui peuvent survenir.
De temps à autre, des œnologues de l’IVC Luc Vidal ou Denis Moreau (21) en l’occurrence ce jour-là, viennent déguster et prélever des échantillons qui permettent de surveiller notamment les stades de fermentation.
Lorsque vous dégusterez votre prochain verre de vin, vous aurez peut être une pensée pour nos viticulteurs et pour ces femmes et ses hommes qui œuvrent avec enthousiasme pour élaborer le nectar de Bacchus si cher à notre région.
16 septembre 2011Commentaires fermés sur English Mini School
Cette année encore Béatrice Masson reprend les cours d’English Mini School . Possédant une double nationalité ( Française et Australienne) elle propose un accès à la langue anglaise à la fois original et bénéfique. Avec agrément académique son English Mini School est un concept pédagogique par lequel elle enseigne l’anglais aux enfants ( de la maternelle au CM2) de manière naturelle comme ils ont appris le français.
De façon très ludique , des chants, devinettes, mots croisés etc… sont les appuis de cette forme d’enseignement.
A leur entrée en 6ème , ils possèdent pleinement l’utilisation des verbes être et avoir dans des phrases avec les « je, tu, il, elle » . Par cette méthode au support grammatical très marqué l’enfant apprend sans s’en apercevoir.
Adeline à son entrée en 6ème (elle avait suivi les cours de Béatrice Masson durant ses années de primaire), aimait déjà la langue anglaise. Elle s’était aperçue quelle n’abordait pas l’anglais comme les autres élèves et que l’apprentissage lui en était grandement facilité.
La première passion de Béatrice est les enfants (elle en a d’ailleurs 6) la seconde est indéniablement l’anglais. Elle propose également un soutien de langue anglaise destiné aux enfants de 6ème à la 3ème, persuadée qu’au cas par cas, avec 4 ou 5 cours des difficultés peuvent être résolues.
English Mini School fonctionne à l’OMSL les mardis à 17h15 pour les maternelles ( 4 ans) et CP , 17h45 pour les CE1 et CE2 , 18h35 pour les CM1 et CM2. Vous pouvez joindre Béatrice au 04 68 69 29 90 ou 06 25 03 60 00
9 septembre 2011Commentaires fermés sur Forum des Associations jour J – 1
La pression monte pour le président de l’OMSL , Gérard Falandry à quelques heures du grand rendez-vous associatif aux arènes. Vendredi il était attentif à l’installation des 25 chapiteaux qui composent le village associatif. Nous avons vu la société Panoramique Location de Pia commencer tôt le matin la mise en place des structures. C’est cette même société qui aménage le marché de Noel. Les chapiteaux sont cette année plus dispersés sur l’espace jouxtant les arènes et offrent déjà un joli visuel. Lors de votre visite ne manquez pas de rendre visite au Club de Sports Canins qui sera un peu excentré pour son grand concours d’agility ( voir notre article « annonce forum du 3 septembre, plus bas dans la page).
Tout était installé en fin d’après midi et le président serein pouvait confier l’ensemble à la société de sécurité qui veillera sur les lieux. Consultez le flyer du forum avec la liste des associations cliquez ICI Voici quelques horaires des animations qui ponctueront la journée 11h danse &co , 11h30 inauguration, à partir de 14h : danse & co (les enfants) , country , Zumba , Les manaïtges …. Ce même jour le TFC recevra Palaja sur le Stade de l’Aiguille
5 septembre 2011Commentaires fermés sur Un nouvel établissement de location de matériel
Même s’il n’est pas encore totalement installé, nous vous présentons d’ores et déjà un tout nouveau commerçant. C’est au 16 de l’avenue des Capucins, just’à coté du magasin Isa Fleurs qu’Emmanuel Assié ouvre une seconde adresse de l’entreprise « Caufourier Location » qui est déjà établie à Rieux Minervois.
Emmanuel Assié qui devient le gérant de l’adresse trébéenne, connait déjà bien notre ville pour y avoir pratiqué le rugby au sein de l’UST, de plus c’est un voisin puisqu’il réside à Badens.
L’activité principale de cette entreprise est la location de matériel et cela avec une liste considérable d’outils et appareils en tous genres pour de gros travaux de maçonnerie ou de plus petits de bricolage entre autres domaines de services. Nous avons d’ailleurs appris qu’un hélicoptère est ici une talocheuse thermique.
Dans le secteur cuisine, hachoir à viande, piano-gaz ou encore bac-bain-marie font partie des appareils proposés à la location.
Emmanuel connait bien le fonctionnement de la plupart des appareils et plus particulièrement ceux liées aux travaux de maçonnerie et gros œuvre puisque ce dynamique quadra travaillait précédemment dans les travaux publics.
Un rayon bricolage auquel s’ajoute des fournitures consommables comme des disques de ponceuses et autres est aussi prévu pour répondre à la demande.
Tout le matériel à louer ne peut être stocké sur place, mais il suffit de le réserver 24h avant pour en disposer. Autre avantage de la double adresse de cette enseigne vous pouvez réceptionner un appareil à Trèbes et le rendre à Rieux ou inversement. Il existe également des forfaits de livraison. Pour les plus bricoleurs une carte de fidélité offrira de sympathiques avantages.
le 12 septembre vous pourrez rendre visite à ce sympathique commerçant.
Il sera ouvert de 7h à 17h 30 vous pourrez le joindre au 04 68 78 15 10 ou sur le mobile au 06 03 56 84 28
1 septembre 2011Commentaires fermés sur Isabelle Coll Alberti ( Titi )
Sept 2011 Titi : la vie trépidante d’une superwoman et un nouveau projet fou fou fou
Si l’on devait élire à Trèbes la « superwoman » qui mène une vie trépidante dans laquelle elle sait allier professionnalisme et vie de famille, Isabelle Coll-Alberti que l’on connait en toute simplicité comme « Titi », monterait sans nul doute sur la première marche du podium.
Ayant grandi près du monde du spectacle et des paillettes par son papa René, elle en connait les ficelles, les difficultés, les joies et les peines. Par son père aussi, elle connait l’importance de la famille et des êtres que l’on aime qui tel un havre de paix permet de se ressourcer et retrouver les vraies valeurs entre deux cessions de tourbillons près des projecteurs. Tout d’abord attirée par le droit, elle buche jusqu’en maitrise, mais au cours de cette dernière année, l’orchestre de René doit accompagner les « Sacrées soirées » et Titi est de plus en plus présente à ses cotés. Elle s’investie tant, qu’en fait elle passe mi semaine à Paris, négligeant la Fac et l’étudiante se ramasse une belle gamelle. Ses premiers pas à accompagner son père dans la logistique et la gestion de la formation, la conduisent en toute aisance à glisser dans la peau de la productrice-tourneur de la société « Coll Productions » créée il y a une dizaine d’années. Ses années de droit représentant alors, un atout considérable en matière de négociations de contrats.
Depuis elle négocie, fournit, programme, organise toutes sortes de spectacles et manifestations qui collent parfaitement aux souhaits, besoins et budgets de villes, associations, particuliers etc… Elle a pour cela dans ses tablettes foule de contacts : chanteurs des plus connus aux petits groupes du coin, artistes de tous poils dans des registres aussi divers que variés comme le cabaret, la nouvelle scène, les animations pour enfants etc… En parfaite multi-casquettes, elle sait être celle qui place un artiste, trouve une prestation mais elle est aussi la productrice exécutive d’importants évènements comme les Electros d’Uzes, La fête du Cassoulet ou le prestigieux Festival Trenet. Titi connait bien sûr la dureté du showbiz et la nécessité d’être performante, mais elle fonctionne aussi aux sentiments et marche au coup de cœur comme ces derniers temps pour le Collectif Métissé.
Depuis le début de l’été, c’est un calendrier de folie que notre superwoman doit gérer ; si l’on zoome sur le dernier week-end d’aout une seule interrogation s’impose : comment fait-elle ?? Le jeudi c’est à Carcassonne dans les coulisses du Grand Orchestre Coll qui accompagnait aussi ce soir là Philippe Corti et Chico et les Gypsies, que l’on pouvait la trouver. Le vendredi elle était à la salle de répé à Trèbes aux cotés des musiciens qui travaillaient le spectacle du lendemain pour le festival Trénet. Là elle se préoccupait de la bonne organisation, tout était calé : des réservations restaurants, des arrivées et départs des artistes (Fabienne Thibeault, Joyce Jonathan, Liane Foly et Amaury Vassili) et tout simplement aussi du bien-être de chacun qui compte tant pour cette femme de cœur. En fin d’après midi direction Castelnaudary où elle se devait d’être présente à la Fête du Cassoulet, plus tard dans la soirée c’est à Narbonne qu’elle s’assurait du bon déroulement du Festival Trenet. Titi a un atout magique pour que tout fonctionne bien, en même temps et partout : elle a su s’adjoindre les compétences de gens de confiance qui font tourner la machine spectacle lorsqu’elle doit s’éloigner. Le samedi Narbonne et son final en apothéose requérait sa présence. Trois jours de folie parfaitement organisés qu’elle a géré de main de maître, le téléphone scotché à l’oreille.
Parmi toutes ces activités liées à Coll Productions. Il est un élément capital pour lequel son attachement est sans borne, c’est l’orchestre de son papa : « la famille » comme elle aime à le nommer. Ce fabuleux héritage qu’a laissé René en tirant sa révérence en janvier 2009, Titi a la volonté d’en conserver l’âme, l’unité, l’harmonie. Pour la qualité musicale qui fait sa renommée, elle sait que Gilles Arcens à la baguette donne tout pour pérenniser le travail de René. La formation embarquée dans l’aventure P. Sébastien, ce n’est pas une mince affaire et sous les divers aspects de l’accompagnement, en tournée, sur les plateaux télé et plus particulièrement pour les « Années Bonheurs » il ne peut en être autrement : Elle est avec « La famille » . Cet aspect de la personnalité de Titi , prendre soin des autres, se manifeste aussi sur le plan amical, elle est capable, même si elle a du boulot par-dessus la tête, de tout laisser en plan pour se rendre auprès de celui ou celle qui « ne va pas bien ». Elle trouve même le temps de répondre présente pour l’association « Solarium de l’Espoir » dont elle est la marraine.
Sans nul doute Titi ne pourrait tenir dans ces rythmes effrénés, si elle n’avait pas l’autre famille, celle du sang, le clan Coll (dans le meilleur sens du terme) auprès duquel elle se repose , recharge ses batteries de grandes doses d’amour et de tendresse. Dans la maison des Mille Vents, ses filles Joséphine et Lorette, son mari Franck, sa maman Jany qui prend soin de ses filles lors de ses absences, sa sœur Manon elle aussi businesswoman, le petit neveu César (qu’elle appelle d’ailleurs :mon fils) et son papa Alain, sans oublier Kéké la tatie : tout ce petit monde constitue pour Titi un élément essentiel de son existence aussi crucial que l’air quelle respire.
Avec un tel bilan de tant d’énergie, de don de soi, de disponibilité : si le titre de Superwoman n’existe pas à Trèbes, en tout cas Titi obtient haut la main notre respect et nos applaudissements.
UN PROJET FOU FOU FOU
En juillet dernier ( voir : archives infos/ Juillet ) nous vous faisions part du lancement du spectacle « Trenet dans Tous Ses Etats » qu’a présenté le Grand Orchestre Coll durant l’été. Une prestation de haute volée qui a suscité une approbation unanime. Un homme a tout particulièrement été séduit par l’idée et la performance des chanteurs et des musiciens, à tel point que cela a éveillé en lui une idée de grande envergure. Cet homme n’est autre que Jacques Pessis (celui qui co-présente l’émission Chabada avec Daniela Lombroso) ami du « fou chantant » et auteur du livre « Trenet, le philosophe du bonheur ». Il serait question de scénariser le spectacle et en faire une comédie musicale qui porterait le nom de « La vie qui va » d’un titre de Trenet. Si ce projet voit le jour c’est à une dimension nationale et internationale qu’il pourrait être produit…
Voila un dessein qui n’allègera pas le quotidien de notre superwoman, mais nul doute quelle saura mener à bien une telle belle aventure avec l’orchestre.