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Il nous est donné maintes et maintes occasions de croiser l’adorable couple que forment Jeannette et Casimir Piechta… A Chacune de ces rencontres, la tendresse qui les unit s’impose comme une évidence C’est cette affection qui transparaissait encore dimanche, lorsqu’entourés de leur famille et de leurs amis, ils fêtaient leurs 70 ans de mariage.
Leurs enfants ont voulu donner à cette journée une couleur toute particulière de douce nostalgie ! Ainsi, ce dimanche matin, devant leur maison aux Floralies c’est une traction avant, comme celle qui avait été leur toute première voiture en 1953, qui les attendait. Les convives de cette belle journée pour leur noces de platine s’étaient prêtés à la connivence et apprêtés en arborant tenues et accessoires qui étaient tendance en 1945, année de leur union.
Flash-back sur leur bel et harmonieux chemin ensemble
Lui, le natif de l’Oise, avait ensuite vécu en Lorraine où son papa travaillait dans les mines de fer. C’est la guerre et l’évacuation qui menaient sa famille en terre Gardoise, où il est devenu employé de la distillerie de Cardet.
Elle, a ouvert les yeux sur le monde à Vauvert, dans la famille Boissier installée là depuis 1780. C’est d’ailleurs l’un de ses aïeux prénommé François qui avaient été le tout 1er maire de la commune après la révolution. À peine sortie de l’adolescence, Jeannette faisait son entrée dans la vie professionnelle au sein d’un laboratoire de chimie viticole.
Un groupe d’amis communs, dans les alentours d’Alès, a été la toile de fond de leur rencontre, en octobre 1945… Sûrs de leurs sentiments, ils se fiançaient le 11 novembre de la même année et s’unissaient pour la vie le 10 décembre suivant. Le petit couple suivait alors la famille de Casimir dans son retour en Lorraine, mais est revenu bien vite s’installer à Marvejols Les Gardons. Le premier témoignage de leur amour naissait 9 mois et 7 jours après leur mariage, ils l’ont prénommé Fred.
Au fil des ans, Fabien, Jean-Philippe et Sylvain venait tour à tour agrandir la fratrie.
C’est à la faveur de l’entrée de Casimir en tant que commercial dans l’entreprise Chambourcy, que la famille Piechta emménage en 1967 à Carcassonne. La société mettait alors à leur disposition une villa à Grazaille. Les enfants ont grandi, Jeannette peut alors reprendre une activité professionnelle et c’est pour l’enseigne Chambourcy qu’elle aussi exerce. Elle sera tout d’abord animatrice de vente et sillonnera les départements alentours, avant d’intégrer les bureaux à Frontignan où elle devient codificatrice.
Le charmant couple, devient Trébéen en 1969, tout d’abord dans les immeubles de l’aiguille, jusqu’à la sortie de terre des maisons des Floralies où il s’installe en 1971.
En 1984, l’heure de la retraite sonne, mais nos fringants sexagénaires n’en tombent pas pour autant dans la sédentarisation. La pratique du ping-pong pour Jeannette, le piano pour Casimir qui y est venu en pur autodidacte, le chant dans une chorale pour les deux… sont autant d’activités auxquelles ils avaient grand plaisir. Mais le peps de ces géniaux retraités, s’illustre surtout par le fait que jusqu’à l’âge de 84 ans, ils se sont rendus à vélo quasiment tous les jours jusqu’à Mas Cabardès où ils prenaient leur petit-déjeuner. Impressionnant, non ?
De paisibles vieux jours
Dans les mois qui viennent Jeannette et Casimir auront 92 ans. Ils ont bien évidemment levé le pied concernant les activités physiques, mais ponctuent toujours leur quotidien d’occupations dynamiques : le chant et la danse au club des aînés, le piano pour Casimir, l’informatique pour Jeannette…
La famille qui se décline aujourd’hui en 4 garçons, 8 petits-enfants, 6 arrière-petits-enfants (bientôt 7), a un rôle essentiel pour nos Trébéens, amoureux comme au premier jour. Les contacts permanents et moments passés ensemble sont les piliers de leurs vieux jours. Dimanche, lors de ce rassemblement de parents et d’amis, Jeannette à travers sa passion de l’écriture de la poésie, qu’elle partage régulièrement avec l’une de ses petites-filles, l’a exprimé à sa façon. Elle avait détourné la chanson de Ferrat pour leur dire un émouvant « que serais-je sans vous ? ».
🙂 Nous nous permettons de les embrasser affectueusement ici !