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Natif du faubourg, Jean-Jacques Rouquet avait fêté ses 81 ans, le 1 er mars dernier, il s’est éteint après seulement quelques semaines d’une fulgurante maladie. À Trèbes, il a marqué le petit monde de l’enseignement et celui du rugby. Dans l’immeuble de l’avenue des Capucins, non loin de celui qui était le café Authier, Jean-Jacques a vécu son adolescence parmi les effluves du vin, son père y était négociant. Il a épousé Nicole, et est devenu le papa de deux garçons Bruno et Jérôme qui leur ont donné cinq petits-enfants.
■ Instituteur/directeur et amoureux du ballon ovale
Après le service militaire, il se tourne vers l’enseignement et après des remplacements ici et là, notamment dans la Haute Vallée, vient le poste d’instituteur qu’il exerçait entre autre à Laure-Minervois avant d’arriver à l’école du centre-ville de Trèbes de 1970 à 1972. C’est ensuite au primaire de l’Aiguille qu’il devient directeur jusqu’à sa retraite en 1994.
Jean-Jacques aura été jusqu’à sa dernière heure un fidèle du club de rugby, jusqu’au tout dernier match de la saison à Murviel où il était parti avec son ami René. Un club pour lequel il s’était investi, notamment en tant que trésorier du temps du président Caminade. Les anciens de l’UST se souviennent de l’époque où après les matches, il avait plaisir à réunir ses amis dans le logement de fonction au-dessus de l’école de garçons où il les régalait des bons petits plats de Nicole.
Par l’attachement qu’il portait au faubourg vieux, Jean-Jacques avait confié ses souvenirs à René Diedrich et ainsi contribué à des articles pour les bulletins de la société d’études historiques.
Toujours tiré à quatre épingles, il était apprécié pour sa personnalité avenante, empreinte de rigueur. Il était un habitué du marché dominical où il aimait croiser les Trébéens, auxquels il va énormément manquer, et échanger avec eux surtout et rien.
La cérémonie religieuse aura lieu ce mardi 6 juin, à 10 h, en l’église SaintEtienne, à Trèbes. Cliquez ICI