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Pour les accros de musique, tout lieu est propice à se lâcher et à balancer du rythme…
Dans le salon de Michel, deux autres trébéens Jean-Michel et Cédric se sont retrouvés durant des heures et des heures avec « grattes » et batterie sur notamment des reprises de blues. Puis les hasards de la vie, largement favorisés de nos jours par les réseaux sociaux de la toile, ont permis à Jean-Mi de renouer le dialogue avec Alaric, un pote d’enfance, et parmi leurs échanges, il a forcément été question de leurs expériences et de leurs influences musicales. L’envie de pousser plus haut les décibels, d’envoyer plus intensément, a poussé ces musicos à se rejoindre pour bosser ensemble d’autres registres. Michel n’étant plus vraiment disponible, c’est chez Jean-Mi qu’ils se sont retrouvés et ce dernier a alors sorti ses textes et ses compos.
L’histoire commence à prendre tournure entre ces compères qui ont tous dans leur vécu des bouts de chemin dans des groupes rock, punk, métal… : Alaric à la guitare et au chant, Cédric à basse, Jean-Michel à la batterie/chœurs. Il fallait encore étoffer le groupe et Alaric qui avait pour voisin un trombone, Fred, s’est appliqué à le convaincre de les rejoindre. Ce dernier qui s’avère être le seul du groupe à avoir une formation musicale « classique » a fini par se laisser tenter. Il manquait encore une guitare et c’est sur annonce que Kevin est venu compléter les Débroussailleurs.
Peu à peu le groupe a trouvé sa cohérence et l’ensemble du répertoire s’est affirmé dans des rythmes et des sonorités de rock ‘n’ roll punk festif. Les textes de Jean-Michel dans un certain éclectisme se révèlent parfois engagés quand il y est question de cet enfant de 10 ans qui fait la guerre ou manifestent des coups de gueule comme pour le soutien aux artistes qui se voyaient interdire les rues de la Cité de Carcassonne. Alaric qui les interprète, tient musicalement sa place de leader et ses acolytes se calent sur son jeu. Les séances de répés leur permettent une évolution permanente basée bien évidemment sur la concertation et les suggestions de chacun.
Ces gars, au demeurant plutôt calmes, glissent dans une autre peau lorsqu’ils montent sur scène et livrent alors une « musique d’énervés » qui séduit le public du genre. C’est à leur pote Michel qu’ils doivent le visuel de leur affiche et vous reconnaîtrez sûrement sa patte sur cette « croûte ».
😉 Un peu comme Attila, ces musicos nous l’assurent « Plus rien ne pousse après notre passage ! »
On aura peut-être un jour l’occasion, aux arènes, de bouger sur les sonorités de ce groupe Trébéen … en attendant, ils seront samedi au Tiki Pub à Carcassonne
Vidéo ci dessous : Au Chapeau Rouge à Carcassonne octobre 2015