A 11 h 30, en ce 1er novembre, les Pieds Noirs d’Accents et Soleil, fidèles à leur devoir de mémoire, accompagnés de nombreux sympathisants, du Souvenir Français, des Anciens Combattants, des porte-drapeaux en présence du Dr Claude Banis, Maire de Trèbes, des élus et des autorités civiles et militaires, se sont recueillis devant la Stèle des Rapatriés, dédiée à leurs défunts restés en terre d’Afrique.
Après « la France de mon enfance » le président Raymond Garcia a relaté, avec émotion, le départ, dans la précipitation, de près d’un million de Pieds Noirs, démunis de tout, fuyant les massacres, les meurtres, arrivant à Marseille avec leur maigre bagage, ne sachant où aller, avec encore dans leurs yeux noyés de larmes, les côtes de leur pays qui, peu à peu, s’estompaient…
Cinquante ans déjà et les souffrances sont toujours là. « N’oublions jamais, a t-il ajouté, nos soldats lâchement assassinés dans les embuscades des barbares, les bombes dans les jardins d’enfants, dans les cinémas, dans les bus, n’oublions pas les victimes du 26 mars, tombées rue d’Isly à Alger, les rafles et les assassinats du 5 juillet à Oran, les harkis, oubliés, abandonnés et massacrés par des barbares. De manière symbolique, fleurissons leurs tombes »
Les deux vice-présidents ont tenu à s’exprimer. Avant le dépôt de gerbe Jean Guy Guerry a rappelé les dates les plus importantes de l’histoire de l’Algérie, Jacques Piget a clôturé la cérémonie en lisant un texte d’Albert Camus et a convié toute l’assistance au verre de l’amitié, après le recueillement au Carré Militaire.
Accents et Soleil
Venait ensuite le recueillement pour le Souvenir Français au Carré Militaire