C’est un grand humaniste qui s’est éteint voici quelques jours et tous ceux qui ont connu Gilbert Artico conserveront le souvenir d’un grand monsieur…
Il aura été durant 30 ans le pilier central du Collège Trébéen, celui sur lequel reposait la gestion de cet important établissement. Il est arrivé aux fonctions de gestionnaire au collège de la ville en 1977, avec Reine son épouse qui elle officiait au secrétariat, du temps où celui ci se situait dans des locaux préfabriqués sur l’actuel emplacement de l’OMSL. Il a conduit et veillé sur les travaux des nouveaux bâtiments du Boulevard du Minervois, comme pour sa propre maison, jusqu’à cette grande rentrée en 1979. En ces murs du Collège Gaston Bonheur, il a œuvré aux côtés des chefs d’établissement Biau, Alary, Maurel, Jordy qui se sont succédés, avec la rigueur qu’imposait ses responsabilités mais sans jamais perdre de vue la dimension humaine. Gilbert, n’était pas seulement animé par le bon fonctionnement de la structure, il partageait avec une équipe soudée le dévouement aux gosses et à la vie en commun. La maison collège a aussi bénéficié jusqu’en 2006 ( heure de sa retraite) de son bon goût et l’entretien ne se limitait pas qu’aux travaux , il apportait sa touche personnelle pour rendre plus agréable ce cadre de vie notamment par son intérêt pour les plantes et pour l’art. Les qualités humaines de cet homme de terrain qui ne restait pas dans son bureau, un grand nombre de familles a pu les apprécier, il trouvait toujours une solution au cas par cas…
Passionné de foot, Gilbert s’est impliqué dans le club trébéen , dans divers rôles dont celui de vice-président, là aussi en se préoccupant des jeunes. Sa générosité il l’a également mise au profit des Restos du Coeur pour lesquels il a assuré la comptabilité durant plusieurs années. Tous ses engagements confortent le sentiment de tous ceux qui l’ont côtoyé de perdre aujourd’hui un grand altruiste. Friand d’amitié et de partage, il avait aussi plaisir à s’associer avec Reine aux rencontres des Rode’Aires.
Toutes les occasions qui nous ont été données de le rencontrer, nous ont également permis de savourer aussi ses traits de personnalité comme son intelligence, sa finesse d’esprit, sa sage philosophie et son regard lucide sur notre société qu’il dispensait toujours bien à propos. Des qualités qui l’ont accompagné face à la maladie qu’il combattait depuis 3 ans.
Trèbes perd réellement un grand Monsieur et tous ceux qui ont eu la chance de le croiser ont le cœur voilé d’une grande peine …