On se souvient que le 25 novembre dernier, une Peugeot 205 avait été incendiée à l’Aiguille, face à la piscine. Si le véhicule avait entièrement été détruit par les flammes, les gendarmes étaient remontés jusqu’à un garage trébéen grâce à la plaque d’immatriculation qui avait pu être exploitée.
De là, le garagiste a expliqué qu’il avait cédé cette voiture à titre gracieux à l’un de ses apprentis, il y a un peu plus d’un an. Au fil de leurs investigations, les gendarmes trébéens ont ainsi établi que le véhicule en question avait connu plusieurs propriétaires sur cette période, sans qu’aucun d’eux ne fasse le nécessaire pour les changements de carte grise.
Parmi les usagers présumés de ce véhicule, deux d’entre eux, un mineur et un majeur, ont été interpellés mercredi dernier, au lendemain d’outrages qu’ils avaient proférés envers les gendarmes. Sur la question de la voiture incendiée, les deux jeunes ont nié leur implication lors des auditions devant les enquêteurs.
Pour les faits d’«outrage à personne dépositaire de l’autorité publique » du 29 novembre, si le majeur a été condamné à 4 mois de sursis, ainsi qu’à 300 € de dommages et intérêts pour chacun des deux gendarmes victimes, nous avons appris que le mineur, qui devait être placé en centre d’éducation renforcée, avait échappé aux services de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) et disparu dans la nature.