Si ces dernières années, nous avons eu plaisir à suivre le quotidien de Claire et Sabine, puis en 2018 Jen et Elodie, qui permettaient aux couleurs Trébéennes de figurer parmi les équipages du renommé « rallye Aïcha des Gazelles », il n’y aura pas pour cette édition 2019 de participantes de chez nous. Mais notre ville y sera tout de même représentée à travers Patrick Bruley qui fait partie de l’organisation de cette belle aventure.
Il s’agira du 3ème engagement au services des filles de ce périple marocain, pour ce néo retraité de l’informatique (plus particulièrement pointu en matière de logiciels de finances) venu de Seine et Marne pour s’installer en terre trébéenne, il y a 2 ans.
Notre Trébéen est entré dans l’organisation de cet évènement par son ami Patrick Brahim, qui lui-même vit annuellement ce grand rendez-vous depuis 15 ans et qui avait besoin d’un co-équipier navigateur. Les deux hommes, qui se sont connus, il y a 40 ans, dans le monde équestre, portent donc le même prénom et ils sont amicalement surnommés « Dupont et Dupont » par la team organisatrice et les gazelles.
Leur mission
Les chevaux sont toujours dans l’histoire de leur amitié, mais, cette fois, il s’agit de ceux du moteur du Toyota Hilux, avec lequel ils assurent la mission ravitaillement des motos, des quads et des ssv/buggys qui seront au nombre de 13 sur la ligne de départ parmi les 158 équipages de cette édition 2019. Ces gabarits n’ayant pas de réservoir de grande capacité et donc ne disposant pas une autonomie suffisante pour une étape complète, ces deux compères, avec en stock 260 litres de carburant leur fournissent le complément nécessaire sur les parcours des épreuves journalières. Ils sont aussi en mesure de ravitailler les équipages en eau et nourriture. Durant ce rallye, qui aura lieu du 15 au 30 mars, chaque jour, ils partiront au petit matin, bien avant les équipages des filles, pour les attendre sur des points stratégiques près des balises des points de contrôle.
Ainsi, ils traversent les même paysages et se confrontent aux mêmes physionomies de terrains accidentés que les compétitrices, mais si les concurrentes ne naviguent qu’à la carte et la boussole, « nos Duponts », eux peuvent s’aider de la tablette numérique. Ils respectent bien sûr les règles du jeu et ne communiquent aucune information aux filles
Les anecdotes
Si les dames se perdent et n’atteignent pas ces sites stratégiques, s’en suit la panne de carburant. Elles peuvent alors utiliser l’une des touches de leur boitier iritrack (système de sécurité par satellite) et le PC informe les ravitailleurs. C’est ainsi que les deux complices ont connu des situations de recherches de nuit à bord de leur Toyota pour ne rentrer avec mission accomplie qu’à 2h du matin.
D’autres anecdotes ponctuent l’expérience de nos deux homonymes, comme celle lors d’une étape marathon de 2 jours, au cours desquelles ils doivent se poser eux aussi en bivouac, marquée de la découverte d’une « auberge » pour le moins rudimentaire (avec la mobylette dans la cuisine) qui leur a permis de ne pas monter la tente et où ils ont profité d’un super accueil et d’un délicieux tajine.
Une ambiance grande famille
Patrick aime l’atmosphère grande famille dans laquelle, outre les intervenants français, les pointeurs marocain, qui checkent les équipages, apportent leurs touches de traditions locales notamment en offrant le thé. Une big family de plus de 600 personnes: gazelles, organisateurs, logistique, médias, bénévoles de Coeur de Gazelle » … où l’on se tutoie du simple employé, au membre de la famille Rainier de Monaco ou autre célébrité.
Un nouvelle aventure se profile donc pour Patrick qui debriefera volontiers avec nous à son retour. Nous lui souhaitons bonne route !