C’est sur l’emplacement de l’école de garçons, rue de Lorraine, que la Salle des Fêtes a vu le jour en septembre 1957…
Les 3 salles de bal des cafés Deltheil, Rennes et de l’Aude qui jusque là accueillaient la jeunesse trébéenne pour les bals s’avéraient trop petites. Il fallait un vaste lieu capable de réunir les habitants pour de multiples activités. C’est ainsi que la salle, avec sa façade ornée de céramiques, signées du peintre Jean Camberoque, représentant la musique, la jeunesse et le sport est née. Durant plus de 40 ans, les murs ont résonné des rires, des applaudissements, des brouhahas des diverses manifestations qui s’y sont déroulées.
A cette époque là, il s’agissait de l’une des plus grandes du département avec ses 120 places assises. Plusieurs générations de Trébéens ont connu et fréquenté cet endroit.
Le cinéma y a vécu ses belles années et parmi les intervenants beaucoup se souviennent de Louis Rouquet qui officiait comme projectionniste sur les deux appareils MIP17 au balcon. Des « veillées débats » réunissaient les Trébéens qui souhaitaient approfondir des thèmes divers tels que le « jazz », « la chanson française », la « photo », « l’objectivité de la Télé »… Les Bals, notamment ceux de fin décembre pour la fête locale de la St Etienne, y avaient la part belle avec des orchestres du coin comme Poll Malburet, Maurice Dethou, Claude Besset, Marcel Debernard… Dans les dernières années de l’existence de la salle, ce sont des groupes Trébéens comme les Black Misery ou Gang qui ont occupé la scène avec leur son rock… Momo Jackson y a aussi fait ses débuts!
Impossible de lister toutes les animations et événements qui se déroulés en ces lieux durant 4 décennies, mais ils sont ancrés dans les mémoires de Trébéens !
La Cantine Scolaire
En 1962 juste à côté de la grande salle, dans la remise aux murs décrépis et au sol de terre battue qui renfermait aussi une cuve désaffectée est né le réfectoire qui accueillait les enfants de la cantine scolaire. L’année suivante, la Maison de Retraite qui à quelques rues de là assurait la préparation des repas, est passée dans la catégorie des Hospices Publics… ainsi c’est à la municipalité qu’il revenait de prendre les dispositions pour cette élaboration et une cuisine avec toutes les « modernités » de l’époque était construite en lieu et place de la cour du réfectoire.
C’est en 2005 que la démolition de la salle et de la cantine, qui étaient inutilisées depuis quelques années, a eu lieu et que la construction de 22 logements sociaux a débuté. Les créations de Jean Camberoque trônent désormais route de Villalier et surplombent le petit parking.
Découverte lors de la démolition
Au cours de la démolition, les travaux ont révélé les vestiges d’un triste épisode de notre histoire qu’avait vécu ce lieu . En effet sur l’un des murs de la salle, des peintures rappelant la regrettable présence allemande durant la guerre ont été mises à jour.
Sur nos images…
En fouillant dans nos boites de négatifs, nous avons déniché des images des années 90 qui illustrent quelques uns des « prétextes » qui rassemblaient les trébéens en ces murs…
Les lotos, les activités sportives, les spectacles et concerts scolaires et de la formation du Reveil Trébéen, les boums, les soirées festives des associations, les séances de Connaissance du Monde… ou encore, parmi les toutes dernières animations abritées par la salle, les thés dansants de Blanche et Alfred Vidal qui couvraient le sol de farine de maïs pour faciliter la « glisse » des danseurs.
Si vous avez des images d’évènements qui se sont déroulés à la Salle des Fêtes et que vous voulez bien partager, merci de nous les adresser à contact@atrebes.com nous les ajouterons volontiers à notre diaporama ! |
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