Le gendarme de carrière, sous-officier deux chevrons, Tom Jones, prend ses fonctions avec un parcours atypique et déjà une sacrée expérience de terrain…
Avec pour modèle son père, aujourd’hui chef de brigade dans l’Hérault, le jeune homme a principalement grandi dans la région montpelliéraine et nîmoise. Bon sang ne saurait mentir et à tout juste 18 ans, il intègre l’école de gendarmerie de Tulle. Par sa 1ère affectation, il va ensuite servir la gendarmerie de Banyuls-sur-Mer dans les PO durant 3 ans.
En 2012 , il passe le concours de sous-officier de gendarmerie et celui de la police nationale : le 1er obtenu en partie et le second en totalité. Mais une blessure lors d’un entraînement vient contrarier les ambitions du jeune homme et une inaptitude au regard des normes de la gendarmerie, empêche la validation de la deuxième partie de son concours.
Pas question pour lui d’abandonner sa volonté de servir. Les critères des fonctionnaires de police étant différents, Il s’est alors tourné vers la police nationale et fait son école à Nîmes. Sorti de cet enseignement bien classé, il évite « l’étape région parisienne » et entre au sein de l’une des CRS de la police nationale de Marseille pour 2 ans. Une expérience enrichissante par laquelle, avant les attentats, il a beaucoup travaillé dans les quartiers nord, mais aussi sur les ZSP de la région nîmoise et dans de fréquentes interventions en région lyonnaise. Le post-attentats l’a conduit, avec la CRS 54, à de nombreuses missions sur Paris et énormément de déplacements à Calais.
Tom n’avait pas perdu de vue son attachement à la gendarmerie et il s’avérait alors qu’avec le rattachement au même ministère, une passerelle était possible. Il a alors postulé et sur une centaine de dossiers d’intégration de réintégration dans la gendarmerie, 13 seulement ont été retenus dont celui de notre homme. En complément d’une expérience déjà conséquente, il suit alors, à Montluçon, une formation plus spécifique, axée sur une préparation militaire plus intense sur le plan physique et les entraînements au combat.
A 24 ans, le gendarme Jones vise maintenant la qualification d’OPJ. Trèbes était son premier vœu, dans une région qu’il connaissait par sa pratique du motocross et l’enduro. Avec sa compagne Gaëlle et Nolan leur bébé de 7 mois, il se pose dans le contexte idéal pour allier travail, vie familiale et loisirs.