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Categorie : Découvrir Trèbes

Sacrée Fiesta chez les Ados

       Les ados ont fêté Noël à leur manière… sympathique graïllou, musique et une bande de copain… il n’en fallait pas plus pour passer un super moment. Les images vous en diront plus long sur la bonne ambiance qui régnait pour cette soirée jeudi soir. 

Les Petits Chantent pour nos Ainés

       Quoi de plus doux au cœur de nos aînés que la gaîté et les chants d’enfants. En cette veille de fête, c’est ce qu’ont offert les petits de la maternelle du Centre Ville à nos aînés.  Ils ont chanté et dansé pour les mamies et papis de la Maison de Retraite avant de leur offrir dessins et petits cadeaux qu’ils avaient réalisés pour eux.

Noël des Petits de la Maternelle du Centre Ville

Fébriles et enthousiastes les bambins étaient visiblement heureux d’interpréter pour le Père Noël, les chants accompagnés de gestuelles qu’ils avaient appris pour lui. Venait ensuite la traditionnelle remise de cadeaux avant le sympathique goûter qui a clos cet après-midi de fête.

Invitation au Voyage Imaginaire avec des Contes de Noël

       C’est dans le cadre de la Maison des Mots de la bibliothèque que Lydia Aldana et Christelle Perez avaient programmé un après midi contes de Noël. Elles avaient invité Michèle Lavalette qui a conté aux enfants des histoires de Noël nées sous sa plume. Lydia et Christelle ont aussi choisi des contes qu’à leur tour elles ont lus aux petits. Les bambins attentifs ont apprécié cette invitation au voyage imaginaire avant de partager un goûter.

 

Des Ados et des Pros ensemble pour un Atelier Déco

Des ados du Centre de Loisirs, des commerçants et artisans Trébéens réunis pour un atelier découpage afin de réaliser la déco qui enjolivera les 24 sapins offerts par la TAC (Trèbes Artisans Commerçants) aux Trébéens… voilà une bien belle image. Dans la bonne humeur et avec application des étoiles ont été façonnées dans des éléments offerts par Espé Emballages. Des rubans préparés pour flotter au vent s’ajouteront aux autres éléments de décoration. Ces sacrés rubans ont causé pas mal de soucis !! En effet lors de la coupe d’un long rouleau en 10 petits, il s’est avéré que la matière métallisé a fondu, soudant chaque portion sur ses cotés. Qu’à cela ne tienne… chacun y est allé de sa technique, papier verre, cutter. Toujours est-il que le problème a été résolu et que les sapins auront bien leurs rubans.

Les jeunes, dès la semaine précédente, s’étaient déjà attelés à réaliser des nœuds, très réussis auxquels ils ont ajouté les fils de fer qui permettront de les fixer. Prochainement dès que les services municipaux auront fixé les sapins sur les 6 principaux rond-points  jeunes et professionnels se retrouveront à nouveau pour cette fois poser les ornements entièrement réalisés par leurs mains. Voici les photos de cet après midi atelier ou les boutades et « mises en boite » ont contribué à l’excellente ambiance dans laquelle les adultes ont retrouvé des gestes d’enfants. Bravo pour cet exemple de solidarité !

Phase Distillation à la Distillerie

       Nous avions terminé notre étape découverte du fonctionnement de la Distillerie dans sa saison de rentrée des marcs par le stockage de la piquette (lire ICI).

Ce n’est que des semaines plus tard que la phase suivante peut être envisagée lorsque toutes les fermentations sont terminées.

Jacques Delpech et son fils Christophe viennent à peine de finir la délicate tâche qu’est la distillation et qu’ils ont effectuée durant ce mois de novembre. Nous nous sommes intéressés de près à cette étape.

Pour donc reprendre le cours des évènements la fermentation des piquettes ( environ 8000 hl) étant arrivées à leur terme, elles sont acheminées par un système de pompage dans la haute colonne. C’est au sommet de la colonne dans un bac régulièrement alimenté qu’elles sont réchauffées par la vapeur qui s’élève. C’est dans une pièce à coté que la vapeur est produite (2500 kg/h , une eau à 80° ) soit 10 bars avec un bruleur modulant gaz naturel et elle est dirigée jusqu’au bas de la colonne. Le principe de distillation s’opère ensuite lorsque la vapeur chaude monte et traverse les piquettes produisant ainsi des vapeurs alcoolisées. Ces vapeurs chargées d’alcool sont ensuite refroidies avec un système de serpentins et dirigées vers la deuxième colonne de concentration. Ces alcools traversent alors, des éprouvettes de coulage où s’effectue l’extraction des huiles. Puis ils sont conduits par un circuit aménagé, à un compteur qui va établir les volumes d’alcools produits à 20° de température. Tout ce processus nécessite une surveillance constante pour laquelle le père et le fils se succèdent avec vigilance. D’autre part la distillation est une opération très contrôlée par les services des douanes qui plombent certains des appareils utilisés.

Depuis la réforme de l’OCM (2008) ces alcools sont vendus à la biocarburation ou plus récemment aux distilleries industrielles qui les rectifient et les destinent aux marchés de bouche. Seuls 4 hectolitres iront dans des fûts de vieillissement où ils séjourneront 6 ans.

La piquette ayant fourni sa production d’alcool, restent les effluents. Ces résidus liquides de la colonne sont conduits par un système de canalisation qui passe sous la route de Villalier et les déverse dans les bassins de lagunage et d’évaporation.
Les effluents sont ainsi stockés dans des bassins spécifiques (marcs, lies, vins) et sont traités à l’ozone pendant 2 mois, durant lesquels les procédés d’oxygénation et de décantation se font. Ensuite les effluents traités sont transvasés dans un 3ème bassin d’évaporation (parfois 2cm /jour) et seront épandus (avec l’agrément de la Chambre d’Agriculture) dans les champs, friches ou vignes. Enfin les marcs épuisés sont acheminés très rapidement dans des composts où pour des amendements organiques dans les vignes des adhérents.

Nous avions déjà le sentiment d’assister à un labeur délicat en septembre, nécessitant rigueur lors de l’étape du traitement des marcs, ce ressenti se confirme pour cette phase difficile qu’est la distillation. Nous avons été surpris par l’apparence très ancienne de certains appareillages de ce long processus, notamment le panneau gradué qui permet de surveiller les niveaux, mais force est de constater que le principe associé à la vigilance des Delpech père et fils est efficace.

 

L « easy english  » (L’anglais Facile ) pour les petits élèves de Béatrice

     Tous les mardis soir, ils rejoignent leur « teacher » Béatrice Masson dans une salle de l’OMSL pour bénéficier de sa pédagogie à la fois ludique et efficace. Par petits groupes, correspondant au niveau scolaires de primaire, ils se familiarisent avec les bases de la langue anglaise par des méthodes qui sont loin d’être rébarbatives. Jeux, Chants, dessins… sont les supports (avec agrément académique) qu’utilise Béatrice pour cet apprentissage qui leur facilitera grandement, leur entrée en 6ème dans cette matière. En rendant visite à « english mini school » ce sont des enfants studieux mais le sourire au lèvres que nous avons rencontrés.  Vous pouvez joindre Béatrice au 04 68 69 29 90 ou   06 25 03 60 00

 

Dans la Cave du Domaine de La Roque

       La vendange 2011 s’achève et pour boucler ce tour d’horizon en terre trébéenne (nos reportages sur la coopérative, la distillerie, les « colles »  nous avons rendu visite à Jean Sentenac dans sa cave particulière. Il y élabore le vin du Domaine de Laroque avec passion et grande attention. La récolte est rentrée et il veille sur les cuves dont les températures sont si déterminantes dans les premières étapes de la vinification.
Dans cette cave, qui n’a rien à envier aux grandes coopératives, une pièce est réservée au petit chai qui abrite 8 futs de bois de 120 litres. ils accueillent pour un vieillissement qui ira jusqu’à 18 mois le vin l’on retrouvera plus tard dans une gamme de bouteilles de qualité.
Nous nous sommes aussi intéressés à la Carthagène, ce jus de raisin de grenache gris que notre vigneron mute à l’alcool. Cet ajout dont la proportion ne nous sera pas divulguée, ralentit la fermentation   dite «  à bas bruit » . La petite cuve  subit un « batonnage » une fois par semaine  afin de faire remonter les lies puis sera « oubliée » pour  n’être décantée que bien plus tard.
Ces vins que Jean Sentenac élabore avec minutie,  vous pouvez les déguster au Vignes de Bacchus sur les berges du Canal où Pierre et Sabrina sauront vous conseiller.
Pour en savoir plus sur le Domaine de La Roque visitez leur site cliquez ICI  et les Vignes de Bacchus cliquez ICI

 

La Distillerie Vue de l’Intérieur

     Si les travaux pour l’élaboration du vin à  la cave coopérative, ne sont pas une mince affaire, ceux de la distillerie sont peut-être plus complexes encore… nous nous sommes penchés sur  les nombreuses étapes de traitement du marc pour vous faire partager ce reportage.

Dans le contexte actuel …
Si par le passé une distillerie produisait  essentiellement de l’alcool, il faut savoir que depuis 2008 et la réforme de l’OCM qui a supprimé notamment  les aides aux adhérents l’existence et le maintien des distilleries-coopératives ont été remis en question. Les cours mondiaux des alcools ayant subis une importante baisse, les diversifications sont devenues vitales. Ainsi cette année  dans la distillerie trébéenne les anthocyanes (colorants alimentaires) représentent 80% de la production totale et assure la diversification de la société.

Jacques Delpech confirme l’estimation que nous avait confiée  Alain Taqui ( Cave coopérative) d’une récolte prometteuse, volume et degré, et les cours de l’alcool et des anthocyanes semblent marquer une hausse.  La distillerie devrait pouvoir enregistrer des chiffres plus élevés : 3000 tonnes de marcs et 5000 hectolitres de lies qui produiront environ 2000 hectolitres d’alcool pur ,  la piquette anthocianiques devrait atteindre de 8 à 10000 hectolitres.

A la distillerie de Trèbes …
Depuis de longues années Jacques Delpech en est le directeur et assure le bon fonctionnement de la structure. Il est secondé par Christophe son fils, et chaque année à la fin de l’été, il s’agit pleinement d’une histoire de famille puisque Marcy son épouse entre en jeu et prend en charge les pesées et les analyses au laboratoire.
Fin aout, avec rentrée des blancs, comme pour la coopérative l’activité s’est mise en route puis il a fallu attendre la maturité des rouges pour que l’on passe à la pleine activité.

La distillerie fonctionne à plein régime depuis maintenant  une dizaine de jours  et le ballet des remorques pleines de marc rythme le quotidien de la famille Delpech qui s’adjoint pour cette période les services de trois saisonniers.

Nous avons suivi le processus de traitement du marc de raisin ponctué de nombreuses analyses.

 

La toute première étape dès l’arrivée d’un chargement de marc est la pesée sur la bascule qui se situe à l’entrée, mais le poids net du contenu ne sera déterminé que plus tard lors du pesage du camion ou de la benne vide.
Marcy prélève alors environ 200g du marc qu’elle analyse dans le labo. Dans  un « Malivix » doté d’une petite chaudière, la vapeur traverse le marc et devient une vapeur alcoolique qui est ensuite rendue à l’état liquide par une étape de refroidissement. Au bout d’une dizaine de minutes, de cet échantillon,  en tenant compte de  deux mesures, le degré de température et le degré d’alcool obtenu par l’alcoomètre, Marcy peut par une grille de lecture déterminer la quantité d’alcool du chargement. Il est à noter que cette année la récolte marque un taux de sucre important.

La benne peut alors être dirigée vers la batterie de diffusion  et  déversée dans l’une des 16 cuves pouvant accueillir chacune  25 tonnes de marc.  Le choix de la cuve sera déterminé par l’intensité  de colorant.

Le marc de raisins rouges comme les cépages merlot, cabernet sauvignon  … donne lieu à des opérations plus  complexes sur un principe de circuit hélicoïdal. Dans une première cuve, au marc sont ajoutés de l’eau et du gaz SO2 qui arrête la fermentation  (transformation du sucre en alcool) et à travers un brassage permettent l’extraction de la couleur et de l’alcool. Le liquide chargé de ces deux éléments est pompé pour être ajouté dans une seconde cuve à du marc encore non traité. Et ainsi de suite … avec jusqu’à une dizaine d’analyses ( par cuve)  jusqu’à l’obtention de l’intensité de colorant voulu.  Le liquide est alors transféré dans des cuves en inox  en attendant son transport vers des établissements spécialisés (notamment à Limoux) qui dissocieront le colorant de l’alcool et traiteront les anthocyanes à façon pour diverses utilisations.

Le marc de raisin blanc subit lui, un traitement simplifié puisqu’il ne fournira pas de colorant, et que seule l’obtention de l’alcool est l’objectif. Il produit environ 2000 hectolitres de piquette dont une sélection est destinée au « Marc du Languedoc ». Il passe lui aussi de cuve en cuve par le circuit hélicoïdal  jusqu’à ce que les analyses indiquent « zéro degré d’alcool ». La piquette  est stockée dans des cuves afin de finir la fermentation et sera distillée plus tard pour donner l’alcool pur.

Après ces opérations, il ne reste donc dans la cuverie de diffusion que le marc sec et désalcoolisé. Les hommes actionnent alors la griffe et déposent le marc sur le tapis roulant qui l’entrepose sur l’aire de marc désalcoolisé.

Il n’en est pas fini de la chaine d’exploitation de la grappe de raisin, puisque ce marc constitue un excellent engrais naturel. Il est réservé aux adhérents qui le répandront plus tard dans leurs vignes en apport organique non négligeable.  Cette demande de plus en plus importante des adhérents leur permet d’optimiser le transport puisque qu’ils peuvent apporter le marc frais et repartir avec le « marc-engrais ».

Voila le quotidien de l’efficace  équipe de la distillerie en cette pleine période de vendange.

Si la Vendange m’était Contée

 Septembre 2011 Dans les vignes, la récolte se fait en grande majorité avec les moyens mécanisés d’aujourd’hui, mais nous avons pu trouver deux « colles » ( équipe de vendangeurs) qui perpétuent la tradition.

La Colle Alberti
D’une part,  c’est la famille Alberti que nous avons rejointe. Chaque année, une rangée de vigne est conservée pour être cueillie à la main, à l’ancienne. Ainsi samedi matin,  Lorette, son papa Franck, son papi Gilbert et l’ami « Guigue » ont retrouvé les gestes d’antan le temps d’une courte matinée. Cette mini-récolte s’ajoutait dans la cave familiale aux raisins qui donneront la petite cuvée « Sa Nostre » : quelques bouteilles produites simplement et avec passion par  Franck  et  qui seront plus tard dégustées  entre amis. Comme au bon vieux temps, la pause déjeuner est sacrée … cette petite collation bucolique avait aussi des saveurs de tradition ! Découvrez ses pages de petit vigneron  Cliquez ICI

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La Colle Cassignol
Nous avons également salué la « Colle  Cassignol », une des toutes dernières sur la commune à rentrer la récolte avec des vendangeurs.  Sous un soleil de plomb, dans la bonne humeur malgré la pénibilité de la tâche, de souche en souche, les seaux se remplissaient avant d’être vidés dans les hottes des porteurs qui à leur tour emplissaient la benne. Des images que nous ne verrons  bientôt plus !

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A la Cave Coopérative…
l’effervescence est à son paroxysme, et Alain Taqui (1)le président se réjouit d’une récolte qui présente un parfait équilibre en qualité et quantité : une des plus prometteuses de ces 5 dernières années. Les mois précédents sans sécheresse  laissent présager d’un potentiel de production qui avoisinera les 50 000 hectos. Le ballet des quelques 80 adhérents de la cave avec leurs chargements de raisins est impeccablement  accueilli par l’équipe de la structure qui enchaîne les phases de dépôt  sans fausse note.

Nous avons suivi pas à pas les étapes de cette activité pour vous les faire partager  et vous faire découvrir les coulisses dans lesquelles le vin que vous dégustez à table est élaboré.

Le dépôt de la récolte est bien organisé et les viticulteurs respectent le calendrier établi en fonction des divers cépages. (2)
Lors de leur arrivée à la cave, disciplinés, les viticulteurs manœuvrent sur l’espace devant les quais pour attendre leur tour (3). La jeune mais expérimentée Marianne (4), riche  d’un BTS protection des cultures (médecin de la vigne en quelque sorte) et  d’une licence droit et gestion en filière viti-vinicole les accueille. Ils ont mentionné sur leur benne ou camion leur n° d’adhérent et précisé le cépage apporté(5). Aux manettes (6)du système  qui va permettre de connaitre le degré de la cargaison(7), Marianne actionne le bras mécanique qui prélève un échantillon de jus qui parvient dans l’appareil de mesure sur lequel s’affiche le chiffre(8).  Cette étape peut se pratiquer sur un principe  non-automatisé lorsque l’apport n’est pas accessible pour le « bras »(9). La jeune femme rejoint ensuite la salle informatisée où elle entre dans l’ordinateur les données recueillies dans la fiche de l’adhérent (10).

Le viticulteur positionne alors son chargement «  à cul » prêt à le déverser dans le container de réception à grosse vis sans fin, lorsque Marianne lui en donnera le feu vert (11).

Nous avons noté que le quai N° 1 plus large et facilitant donc les manœuvres, a la préférence de grand nombre d’adhérents .

Le déversement terminé, le poids s’affiche sur le terminal et un double document résumant les données est édité : une partie pour le viticulteur, l’autre qui parviendra sur le bureau de Chantal qui gère la partie administrative  de la cave(12).

La grosse vis sans fin  (13) conduit le raisin dans l’égrappoir (14), où le mécanisme sépare le grain de la rafle. Le grain parcourt tout un dédale de tuyaux qui le conduit au fond de la cave dans les énormes pressoirs. La rafle est quant à elle évacuée dans une benne positionnée entre les deux quais au moyen d’un tapis roulant cranté(15).

Marianne peut passer au suivant … ou profite des temps morts pour araser les monticules de rafles qui s’amoncellent(16).

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Aux quais, on peut mesurer à quel point la vendange unit les générations, ainsi on a pu croiser la petite Emma (17) qui a ramassé quelques raisins dans la vigne juste pour le « fun »,  et à laquelle son papa explique ce que devient ce raisin. Nous avons aussi vu Mr Vieux (18) qui revit ses années d’activité  en regardant la génération suivante à l’œuvre.

Tout au fond de la cave, Paul et Jean Paul (19) surveillent sur des écrans  les pressoirs d’où le jus de raisin est extrait avant d’être stocké dans l’une des 130 cuves de la coopérative.   Le marc (la peau et les pépins)(20)est déversé dans de grandes bennes  qui prendront la direction de la distillerie.
Pour Chantal, Marianne, Paul, Jean Paul, Alain, Luc … les tâches s’enchaînent  sans répit à longueur de journée et l’équipe soudée fait face au rythme et à tous les impondérables qui peuvent survenir.

De temps à autre, des œnologues de l’IVC Luc Vidal ou Denis Moreau (21) en l’occurrence ce jour-là,  viennent déguster et prélever des échantillons qui permettent de surveiller notamment les stades de fermentation.

Lorsque vous dégusterez votre prochain verre de vin, vous aurez peut être une pensée pour nos viticulteurs et pour ces femmes et ses hommes qui œuvrent avec enthousiasme pour élaborer le nectar de Bacchus si cher à notre région.

English Mini School

beatrice-masson

Cette année encore Béatrice Masson reprend les cours d’English Mini School . Possédant une double nationalité ( Française et Australienne) elle propose un accès  à la langue anglaise à la fois original et bénéfique. Avec agrément académique son  English Mini School  est un concept pédagogique par lequel elle enseigne l’anglais aux enfants ( de la maternelle au CM2) de manière naturelle comme ils ont appris le français.

De façon très ludique , des chants, devinettes, mots croisés etc…  sont les appuis de cette forme d’enseignement.
A leur entrée en 6ème , ils possèdent pleinement l’utilisation des verbes être et avoir dans des phrases avec les «  je, tu, il, elle » . Par cette méthode au support grammatical très marqué  l’enfant apprend sans s’en apercevoir.
Adeline à son entrée en  6ème  (elle avait suivi les cours de Béatrice Masson durant ses années de primaire), aimait  déjà la langue anglaise. Elle s’était aperçue quelle n’abordait pas l’anglais comme les autres élèves et que l’apprentissage lui en était  grandement facilité.

La première passion de Béatrice est les enfants (elle en a d’ailleurs 6) la seconde est indéniablement l’anglais. Elle propose également un soutien de langue anglaise destiné aux enfants de 6ème à la 3ème, persuadée qu’au cas par cas, avec 4 ou 5 cours des difficultés peuvent être résolues.   

 English Mini School  fonctionne à l’OMSL les mardis à 17h15 pour les maternelles ( 4 ans) et CP , 17h45 pour les CE1 et CE2 , 18h35 pour les CM1 et CM2. Vous pouvez joindre Béatrice au 04 68 69 29 90 ou   06 25 03 60 00

Préparatifs de la Vendange 2011

Nous ne sommes pas encore en pleine période de vendange, même si les blancs ont été rentrés dès lundi dernier, mais à la cave coopérative de Trèbes l’activité est déjà très importante.

En fait c’est depuis le printemps dernier que Paul Cugueillère et Jean Paul Lacombe s’appliquent à tout mettre en œuvre pour que tous les entretiens et vérifications qui s’imposent pour  accueillir dans les meilleures conditions  la vendange 2011 en cette fin d’été, soient effectués.

Dans ce dédale de grands couloirs qui abrite 130 cuves de 50 à 4600 hectolitres, de nombreuses  machines, pressoirs, instruments, centaines de mètres de tuyaux  et autres outils qui permettent le fonctionnement de la structure, nécessitent d’être révisés, nettoyés, remplacés etc…  

Pour certains de ces travaux, Paul et Jean Paul s’adressent à des entreprises  spécialisées détentrices d’agréments. Ainsi le revêtement de l’intérieur des  cuves en résine  époxy  adaptée à l’alimentaire est renouvelé durant de longs mois par la société Molinier-Lagarde de Pezens :  un travail long et difficile pour lequel des échafaudages doivent être   mis en place à l’intérieur des cuves. Les peintres de cette entreprise intervenaient ce jour là sur des cuves extérieures ( nos photos).
En ces temps où la bactérie légionellose fait parfois l’actualité, la grande tour aéro-réfrigérante qui régule la thermovinification est elle aussi l’objet d’une grande attention en termes de nettoyage et vérification. Partout dans ce grand bâtiment, des quais aux cuves, des travaux sanitaires de nettoyage, détartrage, désinfection  sont appliqués à tout ce qui est en contact avec le raisin et le vin.

Le matériel électronique et informatique tel que celui jouxte le quai et enregistre toutes les données des apports des viticulteurs adhérents de la cave et lui aussi  contrôlé. C’est donc une multitude de tâches d’entretiens qui sont effectuées depuis des mois sur l’ensemble de ce labyrinthe.  

En parallèle de ces préparatifs, les habituels travaux suivent leurs cours, ainsi le jour de notre visite un camion venait prendre un chargement de rosé de la récolte de l’an dernier. Jean Paul se chargeait   d’emboiter le jeu de tuyaux nécessaires, d’activer les machines pour effectuer le transfert.  Quand une cuve de la cave est en partie vidée de son contenu, le vin restant est ensuite transféré dans des cuves à chapeaux flottants (Les grands containers jaune/orange sur nos photos) qui s’adaptent au volume afin d’empêcher le contact avec l’air. Tout est soigneusement noté et répertorié dans les couloirs de la cave.
Régulièrement Alain Taqui  le président de la cave et Didier Esquieu le vice président sont sur les lieux et suivent le fonctionnement de la structure.

Durant la période de la récolte du raisin, deux autres personnes viennent prêter main forte à nos hommes de caves : Marianne, technicienne viticole  qui entre autres tâches va constater l’état de maturité dans les vignes, sera ensuite à l’œuvre  sur le quai lors des apports des viticulteurs. Luc pour la deuxième année effectuera plusieurs besognes liées à cette période de vendange.

Il faudra attendre quelques jours pour que le rouge soit prêt à être ramassé, mais la rentrée des blancs ayant eu lieu la semaine dernière, les pressoirs ont été donc mis en action et le ballet des camions qui mènent les restes du raisin à la distillerie a déjà commencé. Après le départ de la benne Luc  a entrepris le nettoyage à grandes eaux du pressoir vidé.
Voilà,  les compétences des hommes  sont bien rodées et  tout est prêt pour la  période de forte effervescence que va vivre la cave coopérative de Trèbes durant plusieurs semaines.  

Nos Pompiers au Feu d ‘Artifice de Carcassonne

Il circule sur le net un reportage intéressant au sujet de l’organisation de la prévention et des secours autour du Feu d’artifice de la Cité de Carcassonne. Des pompiers Trébéens participaient au bon déroulement de ce dispositif


Au cœur de l’embrasement de la Cité avec les…
par
TVcarcassonne

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