Infos flash

A la Pépinière de Norbet Laffont: le temps des Chrysanthèmes

       Nous approchons à grands pas de cette date à laquelle nous pensons plus particulièrement à nos défunts et fleurissons leurs sépultures. Norbert Laffont dans sa pépinière sur la route de Narbonne apporte les derniers soins  à ses chrysanthèmes, cette fleur qui par sa floraison naturelle à cette période de l’année, est devenu celle de nos chers disparus.

Chez cet horticulteur trébéen, à la truculente et sympathique personnalité depuis les boutures du mois d’avril dernier, des dizaines et des dizaines de variétés de cette espèce  grandissent doucement.

En juin des milliers de ces fleurs ont rejoint leur pot (environ 4000) où elles s’épanouissent aujourd’hui. Harmonieusement disposées dans un champ, où sous serre les belles d’automne  offrent au regard d’immenses tapis aux teintes multiples.

Norbert, assisté par Corinne Escoruela, a durant tout l’été bichonné ses cultures  » il faut les surveiller comme le lait sur le feu, effectuer une taille régulière, un arrosage pot à pot  qui nécessite  4h tous les 2 jours».  La date de leur floraison est déterminée par celle de la dernière taille de pincement (Juste les extrémités). De jeunes stagiaires du Lycée Charlemagne apportent leur aide pour ces travaux délicats.
On compte en moyenne chaque année 10% de pertes liées  aux intempéries, à la casse ou à l’absence de fleurs.  C’est une culture complexe qui ne laisse pas droit à l’erreur.

Chaque année la tendance est à une variété ou une autre, mais la traditionnelle grosse fleur garde une place privilégiée dans les préférences. Du mauve clair au jaune lumineux en passant  par de superbes teintes cuivrées, brique ou feu, sans omettre le blanc, la palette de couleurs est des plus riches et satisfait tous les goûts.

Si vous n’êtes pas attiré par le chrysanthème, vous trouverez chez cet horticulteur qualifié de belles compositions de plantes et fleurs de saison aux belles nuances. Déjà quelques revendeurs et surtout des particuliers viennent faire leur choix parmi cette multitude de variétés.

Acheter Trébéen, c’est pour chacun d’entre nous, contribuer à la survie des professionnels de notre ville  … alors rendez visite à Norbert Laffont pour vos achats de la Toussaint !
Après cette date ce trébéen à la main verte se consacrera à ses autres variétés de fleurs et plantes qui viendront  tout au long de l’année embellir nos jardins,  colorer nos évènements et moments forts.

 

Au Revoir à Soeur Elisabeth

     De très nombreux membres de la paroisse avaient tenu à être présents  auprès de Sœur Elisabeth pour lui témoigner leur affection et lui adresser un chaleureux au revoir. Pétrie de volonté, mais ayant d’importants soucis de santé, Sœur Elisabeth se voit contrainte, le cœur lourd, d’abandonner ses nombreuses actions et de rejoindre la maison de retraite de Montolieu. Annie Espanol au nom de tous, rendait hommage ce jour là à son dévouement auprès des malades hospitalisés, de nos ainés du Nid Trébéen, des enfants dans le cadre du soutien scolaire de l’association Trèbes Entraide… Au sein de la communauté des Filles de La Charité, qui résident à la Maison St Etienne, elle laissera un grand vide et de très beaux souvenirs.

 

Marché Vigneron Contrarié …

     Le Marché des Vignerons en parallèle du marché traditionnel a souffert dimanche matin de la triste météo mais aussi de la finale de rugby. Guy Giva et Michel Cano accompagnés des représentants de la municipalité ont malgré tout présenté les 4 vins des lauréats du concours primeur 2011.

 

Chapeau Bas pour le Cosmo Show

     La scène était presque trop petite pour la venue du Cosmo Show, mais la géniale troupe d’amateurs a su s’adapter et offrir 2h d’un spectacle rythmé et enjoué. La diversité des chorégraphies révélait l’énorme travail qui a été fourni en amont et la prestation musicale des intervenants entre deux tableaux était très plaisante. Le public contaminé par la bonne humeur des membres du Cosmo Show s’est volontiers prêté au jeu pour le final de cette soirée très réussie. Excellente idée de l’association Trèbes Matou, tant pis pour ceux qui ne se sont pas déplacés…

 

Nos Modélistes Trébéens qualifiés pour les Championnats du Monde

       Trois Trébéens, vivent leur passion du modélisme/motonautisme, discrètement presque confidentiellement et ils portent pourtant haut les couleurs du club Carcassonnais auquel ils se sont rattachés depuis quelques années. Jean Luc Molina,  Frédéric Ventresque, et Didier Vives consacrent de longues heures de patience à la préparation de leurs bateaux référencés FSRV et dont les puissances entrent dans les catégories 7,5cc, 15cc, 27cc et 35cc. Ces petits « bolides » nautiques fonctionnent au méthanol, nitrométhane et huile de ricin (pour les 7,5cc et 15cc), et essences pour les plus puissants 27cc et 35cc. Ils n’ont que l’apparence du jouet, tant ces délicats moteurs nécessitent un entretien régulier et des réglages de grande précision.

Récemment près de Lyon, Frédéric et Jean Luc se sont illustrés lors de la coupe de France parmi une centaine de concurrents avec leurs 27cc. Frédéric décrochait la 1ère marche du podium avec à ses cotés Jean Luc sur la 2ème.

Précédemment à Bordeaux au cours du Championnat de France, Jean Luc était sacré champion dans la catégorie reine qu’est le 15cc, et Frédéric se classait 2ème en 27cc. Des résultats qui leur ouvrent les portes des championnats du monde qui auront lieu en 2012 en Allemagne.

Didier Vives concourt avec son 35cc une catégorie, plus puissante, plus « lourde », plus onéreuse  qui compte moins d’adeptes, donc  donne lieu à moins de compétitions. Il n’empêche que Didier se qualifie pour les championnats du monde qui se déroulent tous les deux ans dans cette catégorie.

Dimanche au lac de Cavayère, nos Trébéens contribuaient au sein du club carcassonnais à l’organisation d’une manche du Trophée de France. Nous leur avons rendu visite, en voici les images associées à quelques photos de leurs précédentes compétitions.

Le projet de Réhabilitation du Vieux Village

village

    C’est un diagnostic et un projet considérable qu’a présenté l’architecte Alain Vernet auquel avait été confiée cette lourde tâche. Nombre de Trébéens étaient présents et ont été séduits par cette présentation.

Parmi les principaux aspects développés, le bâti appartenant à la commune sera restauré avec des garages, tenant compte ainsi des difficultés de stationnement. Les rues et espaces publics seront réaménagés et le goudron laissera place aux pavés. Tout ceci représente un coût très important pour lequel les financements devront être obtenus. La réalisation représentera des travaux sur plusieurs années.

Voici les trois dossiers qui ont été présentés, même s’ils ne sont pas évidents à déchiffrer, ils donnent tout de même une idée des aménagements prévus. Les photos d’exemples d’autres villes  permettent d’imaginer ce que sera le vieux village dans quelques années.
Les fichiers sont conséquents,  ils peuvent nécessiter  quelques secondes pour s’afficher

Diagnostic Réhabilitation Exemples
  Cliquez ICI  Cliquez ICI Cliquez ICI
 

Classe et chaleureux, le Grill du Moulin ouvre ses portes

       Au  Moulin de Trèbes, le restaurant de Catherine et Pierre Vivancos, à la belle saison  on pouvait déjà prendre place dans l’un des espaces existants: La terrasse avec vue sur les écluses, la salle à l’esprit bistrot, l’annexe et son ambiance lounge gérée par Quentin. Depuis vendredi, un tout nouveau cadre et une nouvelle carte pour laquelle la grillade est reine,  est suggérée à la clientèle le soir.

Cette salle jusqu’à maintenant inexploitée  est devenu «  Le grill du Moulin » une pièce très chaleureuse où le couple a judicieusement su harmoniser les murs anciens à des touches de décoration très contemporaines. Le tout est du plus bel effet et confère au lieu une atmosphère à la fois classe et cocooning. La cheminée où Alain surveille la cuisson des viandes et poissons contribue grandement au climat agréable dont nous pourrons profiter désormais et durant la saison hivernale.

Jusqu’à fin octobre, l’on peut déjeuner en terrasse le midi quand la météo le permet et diner le soir « Au Grill du Moulin ». Vincent au service et Guillaume chargé des entrées et desserts seront à vos petits soins.

Consultez la carte sur leur page  et regardez les photos … vous allez vous en lécher les babines.

Chapeau Bas pour Les Interprètes de la Soirée Cabaret !

     Les absents avaient grandement tort, tant la soirée proposée par le Variéty Gospel était variée et surprenante de qualité.  Certains des intervenants de ce soir là seront à nouveau présents sur Trèbes le 22 octobre  salle des Congrès pour la soirée proposée par Trèbes Matou ( nous vous communiquerons très bientôt les détails alléchants du programme) alors … allez vous les manquer deux fois ???

 

Braquage au Tabac Presse de Carmen et Raymond Luz

 

braquage

Nous étions sur les lieux samedi soir ,  dimanche  nous avons recueilli  l’émotion de Carmen Luz encore sous le choc de ce quelle avait subi lors de ce braquage.

Une nouvelle fois des commerçants trébéens sont victimes d’individus sans scrupule , nous tenons à leur exprimer notre soutien.

 

Voici l’article de Midi Libre auquel nous avons contribué.

braquage-luz

La semaine suivante …   

   les auteurs du braquage dont a été victime Carmen Luz le samedi 8 octobre ont été interpellés par les gendarmes et jugés aujourd’hui  lundi en comparution immédiate.
L’un d’eux B. Hamzaoui qui avait déjà de nombreuses condamnations à son palmarès fera 4 ans de prison ferme. Il n’a pas été possible de prouver la culpabilité de son complice qui  a été relaxé.

Vide Grenier de la Confrérie des Capucins

     C’est une météo bien éloignée du beau temps qui avait accompagné le week-end précédent, mais en plus logique  adéquation avec un mois d’octobre qui a quelque peu contrarié  le vide grenier de La Confrérie des Capucins. Un vent violent a découragé un grand nombre des exposants, qui avaient réservé leur emplacement. Mais qu’à cela ne tienne, les Capucins ont tout mis en œuvre pour   accueillir au mieux les courageux sur leur espace buvette et restauration.

 

Madison: neuf ans à peine et déjà jeune conductrice …

       La formule surprend mais c’est pourtant le terme employé dans le monde du sport canin pour désigner les enfants qui concourent en agility.  Madison Pélix un adorable bout de choux participera  à la fin du mois aux championnats de France des jeunes conducteurs près de Lyon.

C’est  en assistant à une démo du club de sports canins à Lézignan en 2009 que la famille Pélix découvre l’association trébéenne , ses activités et en devient membre tout d’abord dans le cadre de l’éducation  pour leur chien Tina un croisé border/griffon.

Ils sont très attirés par l’agility dont le principe est un parcours composé de divers éléments matériels pour lequel le maitre guide son chien en respectant les étapes imposées. Les premières tentatives d’une équipe Madison /Tina s’avèreront difficiles et c’est finalement le papa  Fabrice qui évoluera avec le chien.

Martine Catrin, éducatrice au club propose alors à la petite Madison  de lui confier son cavalier-king-charles nommé Dawson pour persévérer dans cette discipline. Ainsi 8 mois après son entrée au club la petite fille vivra son premier vrai concours. Les résultats ne seront pas concluants : la forte personnalité de Dawson n’acceptant pas les directives de sa jeune conductrice.   Mais Martine décèle chez Madison une excellente intuitivité et perçoit son découragement, alors lors d’un concours elle lui suggère une tentative avec Clippou le père de Dawson, celui-ci ayant déjà enregistré de bons résultats avec l’éducatrice.

 

Bingo ! le duo fonctionne à merveille et leur complicité leur permet de bons classements pour les concours qui suivent. Très vite les entraineurs du club les estiment prêts pour concourir en 2ème degré. Ainsi avec Clippou (de son nom complet : Clipperton Sun de Jereylle), elle participe en juin 2010 à la finale du grand prix de France d’agility  et à l’automne 2010 aux  championnats de France des Jeunes Conducteurs  à Brive et enchainera par la suite les concours avec de très bons résultats. Depuis chez les Pélix, en parfaite osmose, vie de famille rime avec vie du club et les chiens sont au centre de leur quotidien.

Plus récemment en juillet 2011 Madison se qualifie pour le Grand Prix de France où elle concourait en poussin catégorie A ( la catégorie est déterminée par la hauteur du chien au garrot).  Pour l’anecdote Martine nous raconte que Madison ce jour là  a vu s’effondrer ses chances de podium, parce que Clippou en milieu de parcours, leur fait perdre 20 précieux centièmes de seconde  en prenant le temps de stopper pour se gratter l’oreille : «  Je l‘aurai fait empailler » ajoute en riant Martine tant elle était désappointée.

Concours et bons pointages ouvrent cette année encore les portes du Championnat de France des Jeunes Conducteurs  à la jolie petite Madison.  Clippou prend grand plaisir à retrouver 1 fois par semaine sa petite complice pour les entrainements et le manifeste grandement  à chaque rencontre. La petite demoiselle est confiante pour ce grand rendez-vous d’octobre  même si elle appréhende les petits aléas qui peuvent compromettre les résultats «  il peut parfois aller voir le public en plein parcours » nous dit-elle. Nous leur souhaitons bonne chance et ….   Pas de grattage d’oreille !!!

En parallèle de ses compétitions avec Clippou,  Madison « travaille » aussi avec Furio un border collie de 17 mois que la famille Pélix a adopté quand il avait 8 mois.

Au club une autre jeune fille s’avère prometteuse dans cette discipline, il s’agit de Léa Martinez  que nous vous présenterons prochainement …

Vide Grenier de l’Aqua Club

Tous les ingrédients  pour une totale réussite étaient réunis pour le vide grenier de l’Aqua Club : un superbe soleil, de nombreux exposants, bonne humeur à la buvette et au point restauration…  Les jeunes nageurs avaient leur stand et la recette était destinée à financer une prochaine sortie. Au cours de cette sympathique journée la jeune Cloé a fêté ses 12 ans entourée de ses amis et de sa famille. Encore un moment qui reflète la convivialité qui règne au sein du club.

 

Dans la Cave du Domaine de La Roque

       La vendange 2011 s’achève et pour boucler ce tour d’horizon en terre trébéenne (nos reportages sur la coopérative, la distillerie, les « colles »  nous avons rendu visite à Jean Sentenac dans sa cave particulière. Il y élabore le vin du Domaine de Laroque avec passion et grande attention. La récolte est rentrée et il veille sur les cuves dont les températures sont si déterminantes dans les premières étapes de la vinification.
Dans cette cave, qui n’a rien à envier aux grandes coopératives, une pièce est réservée au petit chai qui abrite 8 futs de bois de 120 litres. ils accueillent pour un vieillissement qui ira jusqu’à 18 mois le vin l’on retrouvera plus tard dans une gamme de bouteilles de qualité.
Nous nous sommes aussi intéressés à la Carthagène, ce jus de raisin de grenache gris que notre vigneron mute à l’alcool. Cet ajout dont la proportion ne nous sera pas divulguée, ralentit la fermentation   dite «  à bas bruit » . La petite cuve  subit un « batonnage » une fois par semaine  afin de faire remonter les lies puis sera « oubliée » pour  n’être décantée que bien plus tard.
Ces vins que Jean Sentenac élabore avec minutie,  vous pouvez les déguster au Vignes de Bacchus sur les berges du Canal où Pierre et Sabrina sauront vous conseiller.
Pour en savoir plus sur le Domaine de La Roque visitez leur site cliquez ICI  et les Vignes de Bacchus cliquez ICI

 

Jean Philippe Verm exporte la French Touch

     

jp-verm

Septembre 2011 Sacrée aventure que celle que vit Jean Philippe Verm en terre brésilienne, et l’étape qu’il se prépare à franchir début octobre sera explosive …

C’est sans nul doute sa rencontre à Narbonne en 2004 avec Junia une jeune brésilienne  qui sera déterminante pour la suite des évènements. Elle devient son épouse et lors d’un voyage en 2005 sur sa terre natale, c’est pour Jean Philippe un deuxième coup de foudre cette fois pour le pays. Là-bas, il devient alors propriétaire terrien en faisant l’acquisition de 250 hectares d’une plantation d’arbres de bois exotique destinés à la fabrication de meubles (le teck). A cette époque là, il ne passe qu’un mois par an sur les lieux. Ici en France, c’est dans le monde de la nuit et de la musique qu’il exerce et on le trouve à la direction de plusieurs établissements bien connus du carcassonnais : La Peña, le Chupito ( sous le Black Botton) et le Concept. En 2009, de plus en plus séduit par l’esprit brasileiro, il acquiert une discothèque le New Belvédère à Varzéa Da Palma.  Cela marche du feu de dieu, alors pourquoi ne pas surfer plus encore sur la vague du succès que rencontrent les DJ’s  français  de l’autre coté de l’Atlantique.  Un projet dingue se dessine alors, il crée pour cela une société d’évènementiel « C4 Promoções » en référence  à l’explosif et à l’état d’esprit qu’il veut donner à ses réalisations.
Le colossal projet qu’il a patiemment concocté est fin prêt et il était ce mois de septembre durant quelques jours à Trèbes pour caler les derniers détails avec les 5 intervenants français qu’il embarque cette énorme aventure brésilienne : Une discothèque géante et itinérante ( A Taj Mahal) , 1 an de tournée, 51 dates, 5 DJ’s français …   Plus précisément c’est dans l’état Minas Gerais ( d’une superficie plus étendue que la France) et dans les 51 plus grandes villes dont la plus importante Belo Horizonte  que Jean Philippe exporte d’oct 2011 à oct 2012 la French Touch ( voire Languedocienne Touch ) . En effet les  DJ’s qu’il connait de longue date et auxquels il a proposé ce pari : Jérome C, Marc Perry, Driss, Lalou Lopez, Tonio ont des origines bien de chez nous, et même très locale pour certains comme Lalou Lopez qui est trébéen.
L’équipe assurera donc une longue tournée dans cette discothèque démontable qui peut accueillir 5000 personnes.
Nul doute que Jean Philippe trouvera tout de même, le temps de faire de courtes pauses, pour venir rejoindre son épouse  Junia et leurs deux enfants (scolarisés ici) et saluer ses amis trébéens. Nous comptons sur lui pour nous transmettre  des images de ce phénoménal évènement…

Une Matinée de Chasse

     Le jour ne s’était pas encore levé lorsque nous avons rejoint Gilbert Ramon pour l’accompagner lors d’une matinée de « chasse au poste », qui est autorisée depuis le 17 septembre. En fait, posés après le pont de la Rode, avec vue sur Bouilhonnac, nous n’avons pas vraiment vu ces tourterelles qui ont quasiment terminé leur migration vers le sud, mais nous avons appris énormément sur la chasse,  les chasseurs, leur connaissance et leur respect de la nature.

Comme son nom l’indique la « chasse au poste », impose de s’installer sur un lieu choisi et d’y attendre l’éventuel passage des oiseaux. Le choix de l’endroit tient compte de divers paramètres : du vent par exemple, sachant que s’il vient de la mer les oiseaux volent plus haut et s’il « fait cers » c’est du coté d’Orbiel qu’il vaut mieux se positionner. Si le chasseur est capable de reconnaitre les volatiles à leur forme mais également  à leur vol, l’oiseau sait aussi repérer la silhouette humaine  et la fuir.  Le chasseur doit porter des couleurs qui se fondent dans la nature et peut cacher son visage et ses mains : camouflage  +  immobilité peuvent  donner l’occasion de voir la tourterelle pratiquement  le frôler. L’expérience existe donc de part et d’autre et le gibier est malin : si les jeunes animaux n’ont pas encore la connaissance des plus vieux, le savoir se transmet aussi chez le gibier. La chasse c’est avant tout le plaisir de la nature et si l’homme ramène une dizaine de pièces à la meilleure période de la migration, ce sont des milliers d’oiseaux qui passent et il n’y a pas des milliers de chasseurs sur leur passage. Même si de longues heures de patience ne sont pas toujours récompensées la sortie du chasseur n’est pas vaine et il en profite pour faire un état des lieux de la nature …

Il faut savoir que les chasseurs contribuent par divers dispositifs au développement des espèces qu’ils chassent  afin de toujours respecter un équilibre. Sur Trèbes 10% du territoire n’est pas chassé, constituant ainsi pour le gibier des zones de protection. Pour les oiseaux, entre 30 et 40 égrenoirs sont disposés ici et là dans la nature. Ce sont des cylindres (suffisamment solides pour résister aux sangliers) pourvus d’une petite fente où le volatile viendra se nourrir. Le «toit » de tôle permet de  recueillir l’eau de pluie dont il s’abreuvera. A la période des naissances, l’oiseau s’alimente ainsi plus facilement  et peut rejoindre rapidement son nid et protéger ses œufs qui seuls peuvent être la proie de prédateurs comme la buse par exemple. Avec un sac de blé dans la voiture, des chasseurs s’assurent lors de leurs sorties que la quantité est suffisante. Autre action en faveur du développement du gibier : le débroussaillage, outre le fait qu’il facilite les déplacements du gibier, il favorise aussi les jeunes pousses  de végétation dont il se nourrit.

Du côté de Béragne
Dame tourterelle ne daignant pas se montrer, c’est vers Béragne que nous avons pu en apprendre plus encore.
L’observation permet de repérer la présence d’animaux notamment à travers leurs excréments ou traces de pas. Nous avons pu voir des crottes rondes de lapin femelle (celles du male étant plus allongées), celles  d’un renard, ou encore des traces de pattes de sanglier. Le gibier est vraiment rusé et nous l’avons constaté avec des groupes de perdreaux qui poursuivaient leur petit bonhomme de chemin au sol tant que nous restions dans la voiture, mais qui prenaient la fuite dès que nous sortions pour tenter de les photographier. Un constat qui prouve bien que pour le chasseur il n’est pas si facile que cela de les approcher.
La saison de la chasse qui couvre d’août (sanglier) à fin janvier va se poursuivre avec des dates d’ouvertures spécifiques pour chaque gibier comme le 9 octobre : dans les vignes, le lièvre, la perdrix, le faisan, le lapin. Les dictons des anciens confirment que la chasse est une réelle tradition avec une grande proximité avec la nature, ils vous diront :  à la saint Michel l’appeau est dans le ciel (29 septembre) A la saint Luc lou grand truc (18 octobre) et ce truc c’est le passage en grand nombre des palombes…

 

La Distillerie Vue de l’Intérieur

     Si les travaux pour l’élaboration du vin à  la cave coopérative, ne sont pas une mince affaire, ceux de la distillerie sont peut-être plus complexes encore… nous nous sommes penchés sur  les nombreuses étapes de traitement du marc pour vous faire partager ce reportage.

Dans le contexte actuel …
Si par le passé une distillerie produisait  essentiellement de l’alcool, il faut savoir que depuis 2008 et la réforme de l’OCM qui a supprimé notamment  les aides aux adhérents l’existence et le maintien des distilleries-coopératives ont été remis en question. Les cours mondiaux des alcools ayant subis une importante baisse, les diversifications sont devenues vitales. Ainsi cette année  dans la distillerie trébéenne les anthocyanes (colorants alimentaires) représentent 80% de la production totale et assure la diversification de la société.

Jacques Delpech confirme l’estimation que nous avait confiée  Alain Taqui ( Cave coopérative) d’une récolte prometteuse, volume et degré, et les cours de l’alcool et des anthocyanes semblent marquer une hausse.  La distillerie devrait pouvoir enregistrer des chiffres plus élevés : 3000 tonnes de marcs et 5000 hectolitres de lies qui produiront environ 2000 hectolitres d’alcool pur ,  la piquette anthocianiques devrait atteindre de 8 à 10000 hectolitres.

A la distillerie de Trèbes …
Depuis de longues années Jacques Delpech en est le directeur et assure le bon fonctionnement de la structure. Il est secondé par Christophe son fils, et chaque année à la fin de l’été, il s’agit pleinement d’une histoire de famille puisque Marcy son épouse entre en jeu et prend en charge les pesées et les analyses au laboratoire.
Fin aout, avec rentrée des blancs, comme pour la coopérative l’activité s’est mise en route puis il a fallu attendre la maturité des rouges pour que l’on passe à la pleine activité.

La distillerie fonctionne à plein régime depuis maintenant  une dizaine de jours  et le ballet des remorques pleines de marc rythme le quotidien de la famille Delpech qui s’adjoint pour cette période les services de trois saisonniers.

Nous avons suivi le processus de traitement du marc de raisin ponctué de nombreuses analyses.

 

La toute première étape dès l’arrivée d’un chargement de marc est la pesée sur la bascule qui se situe à l’entrée, mais le poids net du contenu ne sera déterminé que plus tard lors du pesage du camion ou de la benne vide.
Marcy prélève alors environ 200g du marc qu’elle analyse dans le labo. Dans  un « Malivix » doté d’une petite chaudière, la vapeur traverse le marc et devient une vapeur alcoolique qui est ensuite rendue à l’état liquide par une étape de refroidissement. Au bout d’une dizaine de minutes, de cet échantillon,  en tenant compte de  deux mesures, le degré de température et le degré d’alcool obtenu par l’alcoomètre, Marcy peut par une grille de lecture déterminer la quantité d’alcool du chargement. Il est à noter que cette année la récolte marque un taux de sucre important.

La benne peut alors être dirigée vers la batterie de diffusion  et  déversée dans l’une des 16 cuves pouvant accueillir chacune  25 tonnes de marc.  Le choix de la cuve sera déterminé par l’intensité  de colorant.

Le marc de raisins rouges comme les cépages merlot, cabernet sauvignon  … donne lieu à des opérations plus  complexes sur un principe de circuit hélicoïdal. Dans une première cuve, au marc sont ajoutés de l’eau et du gaz SO2 qui arrête la fermentation  (transformation du sucre en alcool) et à travers un brassage permettent l’extraction de la couleur et de l’alcool. Le liquide chargé de ces deux éléments est pompé pour être ajouté dans une seconde cuve à du marc encore non traité. Et ainsi de suite … avec jusqu’à une dizaine d’analyses ( par cuve)  jusqu’à l’obtention de l’intensité de colorant voulu.  Le liquide est alors transféré dans des cuves en inox  en attendant son transport vers des établissements spécialisés (notamment à Limoux) qui dissocieront le colorant de l’alcool et traiteront les anthocyanes à façon pour diverses utilisations.

Le marc de raisin blanc subit lui, un traitement simplifié puisqu’il ne fournira pas de colorant, et que seule l’obtention de l’alcool est l’objectif. Il produit environ 2000 hectolitres de piquette dont une sélection est destinée au « Marc du Languedoc ». Il passe lui aussi de cuve en cuve par le circuit hélicoïdal  jusqu’à ce que les analyses indiquent « zéro degré d’alcool ». La piquette  est stockée dans des cuves afin de finir la fermentation et sera distillée plus tard pour donner l’alcool pur.

Après ces opérations, il ne reste donc dans la cuverie de diffusion que le marc sec et désalcoolisé. Les hommes actionnent alors la griffe et déposent le marc sur le tapis roulant qui l’entrepose sur l’aire de marc désalcoolisé.

Il n’en est pas fini de la chaine d’exploitation de la grappe de raisin, puisque ce marc constitue un excellent engrais naturel. Il est réservé aux adhérents qui le répandront plus tard dans leurs vignes en apport organique non négligeable.  Cette demande de plus en plus importante des adhérents leur permet d’optimiser le transport puisque qu’ils peuvent apporter le marc frais et repartir avec le « marc-engrais ».

Voila le quotidien de l’efficace  équipe de la distillerie en cette pleine période de vendange.

Commerçants: la volonté de s’unir

       S’unir, se serrer les coudes, avancer ensemble … tel est le leitmotiv qui réunissait 25 commerçants et artisans lundi soir à l’OMSL. A l’initiative d’une poignée d’entre eux, 200 invitations avaient été lancées à tous ceux inscrits dans les chambres consulaires et dont les entreprises sont domiciliées sur la ville. C’est dans une totale indépendance que la volonté de s’unir se dessine, loin de toute dépendance politique ou autre.
Pas de chaises alignées, mais plutôt un cercle qui symbolisait ce soir là le  «  tous ensemble ». Bruno Soldé et Philippe Razous ont brièvement présenté les intentions premières de cette main tendue et rapidement avis et idées  se sont exprimés.  Les professionnels présents reconnaissaient l’intérêt commun de dynamiser la vie commerçante et artisanale, de retenir la clientèle sur la ville, permettre à ceux qui ne n’ont pas de vitrine de se faire connaitre…

A ce stade,  rien n’est déterminé, la discussion et la concertation sont largement ouvertes et d’ailleurs le bureau n’est pas  encore constitué, mais déjà des pistes d’actions étaient évoquées : diverses animations à thèmes tout au long de l’année, un évènement majeur qui réunirait tous les acteurs économiques de la ville,  foire artisanale …

Une dynamique oui, mais pas seulement,  une entraide, un échange d’informations , d’expériences, à travers des pôles qui regrouperaient les métiers par activités: de bouches, bâtiment etc…  étaient également suggérées des idées de projets  comme pourquoi pas sur le thème de l’écologie qui rapprocheraient les intervenants mais aussi valoriseraient l’image des commerçants et artisans trébéens.

Voilà, ils sont quelques uns à s’être jetés à l’eau et ils espèrent que lors de la prochaine réunion programmée  le mardi 4 octobre  hall de l’OMSL, nombreux seront ceux qui les rejoindront.
 

Si la Vendange m’était Contée

 Septembre 2011 Dans les vignes, la récolte se fait en grande majorité avec les moyens mécanisés d’aujourd’hui, mais nous avons pu trouver deux « colles » ( équipe de vendangeurs) qui perpétuent la tradition.

La Colle Alberti
D’une part,  c’est la famille Alberti que nous avons rejointe. Chaque année, une rangée de vigne est conservée pour être cueillie à la main, à l’ancienne. Ainsi samedi matin,  Lorette, son papa Franck, son papi Gilbert et l’ami « Guigue » ont retrouvé les gestes d’antan le temps d’une courte matinée. Cette mini-récolte s’ajoutait dans la cave familiale aux raisins qui donneront la petite cuvée « Sa Nostre » : quelques bouteilles produites simplement et avec passion par  Franck  et  qui seront plus tard dégustées  entre amis. Comme au bon vieux temps, la pause déjeuner est sacrée … cette petite collation bucolique avait aussi des saveurs de tradition ! Découvrez ses pages de petit vigneron  Cliquez ICI

Toutes nos images >>> CLIQUEZ ICI

La Colle Cassignol
Nous avons également salué la « Colle  Cassignol », une des toutes dernières sur la commune à rentrer la récolte avec des vendangeurs.  Sous un soleil de plomb, dans la bonne humeur malgré la pénibilité de la tâche, de souche en souche, les seaux se remplissaient avant d’être vidés dans les hottes des porteurs qui à leur tour emplissaient la benne. Des images que nous ne verrons  bientôt plus !

Toutes nos images >>> CLIQUEZ  ICI

A la Cave Coopérative…
l’effervescence est à son paroxysme, et Alain Taqui (1)le président se réjouit d’une récolte qui présente un parfait équilibre en qualité et quantité : une des plus prometteuses de ces 5 dernières années. Les mois précédents sans sécheresse  laissent présager d’un potentiel de production qui avoisinera les 50 000 hectos. Le ballet des quelques 80 adhérents de la cave avec leurs chargements de raisins est impeccablement  accueilli par l’équipe de la structure qui enchaîne les phases de dépôt  sans fausse note.

Nous avons suivi pas à pas les étapes de cette activité pour vous les faire partager  et vous faire découvrir les coulisses dans lesquelles le vin que vous dégustez à table est élaboré.

Le dépôt de la récolte est bien organisé et les viticulteurs respectent le calendrier établi en fonction des divers cépages. (2)
Lors de leur arrivée à la cave, disciplinés, les viticulteurs manœuvrent sur l’espace devant les quais pour attendre leur tour (3). La jeune mais expérimentée Marianne (4), riche  d’un BTS protection des cultures (médecin de la vigne en quelque sorte) et  d’une licence droit et gestion en filière viti-vinicole les accueille. Ils ont mentionné sur leur benne ou camion leur n° d’adhérent et précisé le cépage apporté(5). Aux manettes (6)du système  qui va permettre de connaitre le degré de la cargaison(7), Marianne actionne le bras mécanique qui prélève un échantillon de jus qui parvient dans l’appareil de mesure sur lequel s’affiche le chiffre(8).  Cette étape peut se pratiquer sur un principe  non-automatisé lorsque l’apport n’est pas accessible pour le « bras »(9). La jeune femme rejoint ensuite la salle informatisée où elle entre dans l’ordinateur les données recueillies dans la fiche de l’adhérent (10).

Le viticulteur positionne alors son chargement «  à cul » prêt à le déverser dans le container de réception à grosse vis sans fin, lorsque Marianne lui en donnera le feu vert (11).

Nous avons noté que le quai N° 1 plus large et facilitant donc les manœuvres, a la préférence de grand nombre d’adhérents .

Le déversement terminé, le poids s’affiche sur le terminal et un double document résumant les données est édité : une partie pour le viticulteur, l’autre qui parviendra sur le bureau de Chantal qui gère la partie administrative  de la cave(12).

La grosse vis sans fin  (13) conduit le raisin dans l’égrappoir (14), où le mécanisme sépare le grain de la rafle. Le grain parcourt tout un dédale de tuyaux qui le conduit au fond de la cave dans les énormes pressoirs. La rafle est quant à elle évacuée dans une benne positionnée entre les deux quais au moyen d’un tapis roulant cranté(15).

Marianne peut passer au suivant … ou profite des temps morts pour araser les monticules de rafles qui s’amoncellent(16).

Toutes nos images >>> CLIQUEZ ICI

Aux quais, on peut mesurer à quel point la vendange unit les générations, ainsi on a pu croiser la petite Emma (17) qui a ramassé quelques raisins dans la vigne juste pour le « fun »,  et à laquelle son papa explique ce que devient ce raisin. Nous avons aussi vu Mr Vieux (18) qui revit ses années d’activité  en regardant la génération suivante à l’œuvre.

Tout au fond de la cave, Paul et Jean Paul (19) surveillent sur des écrans  les pressoirs d’où le jus de raisin est extrait avant d’être stocké dans l’une des 130 cuves de la coopérative.   Le marc (la peau et les pépins)(20)est déversé dans de grandes bennes  qui prendront la direction de la distillerie.
Pour Chantal, Marianne, Paul, Jean Paul, Alain, Luc … les tâches s’enchaînent  sans répit à longueur de journée et l’équipe soudée fait face au rythme et à tous les impondérables qui peuvent survenir.

De temps à autre, des œnologues de l’IVC Luc Vidal ou Denis Moreau (21) en l’occurrence ce jour-là,  viennent déguster et prélever des échantillons qui permettent de surveiller notamment les stades de fermentation.

Lorsque vous dégusterez votre prochain verre de vin, vous aurez peut être une pensée pour nos viticulteurs et pour ces femmes et ses hommes qui œuvrent avec enthousiasme pour élaborer le nectar de Bacchus si cher à notre région.

English Mini School

beatrice-masson

Cette année encore Béatrice Masson reprend les cours d’English Mini School . Possédant une double nationalité ( Française et Australienne) elle propose un accès  à la langue anglaise à la fois original et bénéfique. Avec agrément académique son  English Mini School  est un concept pédagogique par lequel elle enseigne l’anglais aux enfants ( de la maternelle au CM2) de manière naturelle comme ils ont appris le français.

De façon très ludique , des chants, devinettes, mots croisés etc…  sont les appuis de cette forme d’enseignement.
A leur entrée en 6ème , ils possèdent pleinement l’utilisation des verbes être et avoir dans des phrases avec les «  je, tu, il, elle » . Par cette méthode au support grammatical très marqué  l’enfant apprend sans s’en apercevoir.
Adeline à son entrée en  6ème  (elle avait suivi les cours de Béatrice Masson durant ses années de primaire), aimait  déjà la langue anglaise. Elle s’était aperçue quelle n’abordait pas l’anglais comme les autres élèves et que l’apprentissage lui en était  grandement facilité.

La première passion de Béatrice est les enfants (elle en a d’ailleurs 6) la seconde est indéniablement l’anglais. Elle propose également un soutien de langue anglaise destiné aux enfants de 6ème à la 3ème, persuadée qu’au cas par cas, avec 4 ou 5 cours des difficultés peuvent être résolues.   

 English Mini School  fonctionne à l’OMSL les mardis à 17h15 pour les maternelles ( 4 ans) et CP , 17h45 pour les CE1 et CE2 , 18h35 pour les CM1 et CM2. Vous pouvez joindre Béatrice au 04 68 69 29 90 ou   06 25 03 60 00

Forum des Associations

 

L’inauguration Stand des associations
Les animations Trombi sourire


Vidéo Zumba


Vidéo Country

Forum des Associations jour J – 1

       La pression monte pour le président de l’OMSL , Gérard Falandry à quelques heures du grand rendez-vous associatif aux arènes. Vendredi il était attentif à l’installation des 25 chapiteaux  qui composent le village associatif. Nous avons vu la société Panoramique Location de Pia commencer tôt le matin  la mise en place des structures. C’est cette même société qui aménage le marché de Noel. Les chapiteaux sont cette année plus dispersés sur l’espace jouxtant les arènes et offrent déjà un joli visuel.  Lors de votre visite ne manquez pas de rendre visite au Club de Sports Canins qui sera un peu excentré pour  son grand concours d’agility ( voir notre article « annonce forum du 3 septembre, plus bas dans la page).

Tout était installé en fin d’après midi et le président serein pouvait confier l’ensemble  à la société de sécurité qui veillera sur les lieux.
Consultez  le flyer  du forum avec la  liste des associations cliquez ICI
Voici quelques horaires des animations qui ponctueront la journée
11h danse &co  , 11h30 inauguration, à partir de 14h : danse & co (les enfants) , country , Zumba , Les manaïtges ….
Ce même jour le TFC recevra Palaja sur le Stade de l’Aiguille

 

Un nouvel établissement de location de matériel


emmanuel-assieMême s’il n’est pas encore totalement installé, nous vous présentons d’ores et déjà un tout nouveau commerçant. C’est au 16 de l’avenue des Capucins,  just’à coté du magasin Isa Fleurs qu’Emmanuel Assié ouvre une seconde adresse de l’entreprise   « Caufourier Location » qui est déjà établie à Rieux Minervois.

Emmanuel Assié qui devient le gérant de l’adresse trébéenne, connait déjà bien notre ville  pour y avoir pratiqué le rugby au sein de l’UST, de plus c’est un voisin puisqu’il réside à Badens.

L’activité principale de cette entreprise est la location de matériel et cela avec une liste considérable d’outils et appareils en tous genres pour de gros travaux de maçonnerie ou de plus petits de bricolage entre autres domaines de services. Nous avons d’ailleurs appris qu’un hélicoptère est ici une talocheuse thermique.
Dans le secteur cuisine, hachoir à viande, piano-gaz  ou encore bac-bain-marie font partie des appareils proposés à la location.

Emmanuel connait bien le fonctionnement de la plupart des appareils et plus particulièrement ceux liées aux travaux de maçonnerie et gros œuvre puisque ce dynamique quadra travaillait précédemment dans les travaux publics.

Un rayon bricolage auquel s’ajoute des fournitures consommables comme des disques de ponceuses et autres  est aussi  prévu pour répondre à la demande.

Tout le matériel à louer ne peut être stocké sur place, mais il suffit de le réserver 24h avant pour en disposer. Autre avantage de la double adresse de cette enseigne vous pouvez réceptionner un appareil à Trèbes et le rendre à Rieux ou inversement.  Il existe également des forfaits de livraison. Pour les plus bricoleurs une carte de fidélité offrira de sympathiques avantages.

le 12 septembre vous pourrez rendre visite à ce sympathique commerçant.
Il sera ouvert de 7h à 17h 30  vous pourrez le joindre au 04 68 78 15 10 ou sur le mobile au 06 03 56 84 28

Isabelle Coll Alberti ( Titi )

 

Sept 2011 Titi : la vie trépidante d’une superwoman   et un nouveau projet fou fou fou

Si l’on devait élire à Trèbes la « superwoman » qui mène une vie trépidante dans laquelle elle sait allier professionnalisme et vie de famille, Isabelle Coll-Alberti que l’on connait en toute simplicité comme « Titi », monterait  sans nul doute sur la première marche du podium.

Ayant grandi près du  monde du spectacle et des paillettes par son papa René, elle en connait  les ficelles, les difficultés, les joies et les peines. Par son père aussi, elle connait l’importance de la famille et des êtres que l’on aime qui tel un havre de paix permet de se ressourcer et retrouver les vraies valeurs entre deux cessions de tourbillons près des projecteurs.
Tout d’abord attirée par le droit, elle buche jusqu’en maitrise, mais au cours de cette dernière année, l’orchestre de René doit accompagner les « Sacrées soirées » et Titi est de plus en plus présente à ses cotés. Elle s’investie tant, qu’en fait elle passe mi semaine à Paris, négligeant la Fac et l’étudiante se ramasse une belle gamelle.
Ses premiers pas à accompagner son père dans la logistique et la gestion de la formation,  la conduisent en toute aisance à glisser dans la peau de la productrice-tourneur de la société « Coll Productions » créée il y a une dizaine d’années. Ses années de droit représentant alors, un atout considérable en matière de négociations de contrats.

Depuis elle négocie, fournit, programme, organise  toutes sortes de spectacles et manifestations qui collent parfaitement aux souhaits, besoins et budgets de villes, associations, particuliers etc… Elle a pour cela dans ses tablettes foule de contacts : chanteurs des plus connus aux petits groupes du coin, artistes de tous poils dans des registres aussi divers que variés comme le cabaret, la nouvelle scène, les animations pour enfants etc… En parfaite multi-casquettes, elle sait être celle qui place un artiste, trouve une prestation mais elle est aussi  la productrice exécutive d’importants évènements comme les Electros d’Uzes, La fête du Cassoulet ou le prestigieux Festival Trenet.
Titi connait bien sûr la dureté du showbiz et la nécessité d’être performante,  mais elle fonctionne aussi aux sentiments et marche au coup de cœur comme ces derniers temps pour le Collectif Métissé.

Depuis le début de l’été, c’est un calendrier de folie que notre superwoman doit gérer ; si l’on zoome sur le dernier week-end d’aout une seule interrogation s’impose : comment fait-elle ??
Le jeudi c’est à Carcassonne dans les coulisses du Grand Orchestre Coll qui accompagnait aussi ce soir là Philippe Corti et Chico et les Gypsies, que l’on pouvait la trouver. Le vendredi  elle était à la salle de répé à Trèbes aux cotés des musiciens qui travaillaient le spectacle du lendemain pour le festival Trénet. Là elle se préoccupait de la bonne organisation, tout était calé : des réservations restaurants, des arrivées et départs des artistes (Fabienne Thibeault, Joyce Jonathan, Liane Foly et Amaury Vassili)  et tout simplement aussi du bien-être de chacun qui compte tant pour cette femme de cœur. En fin d’après midi direction Castelnaudary où elle se devait d’être présente à  la Fête du Cassoulet, plus tard dans la soirée c’est à Narbonne qu’elle s’assurait du bon déroulement du Festival Trenet. Titi a un atout magique pour que tout fonctionne bien, en même temps et partout : elle a su s’adjoindre les compétences de gens de confiance  qui font tourner la machine spectacle lorsqu’elle doit s’éloigner. Le samedi Narbonne et son final en apothéose requérait sa présence.  Trois jours de folie parfaitement organisés qu’elle a géré de main de maître,  le téléphone scotché à l’oreille.

 Parmi toutes ces activités liées à Coll Productions.  Il est un élément capital pour lequel son attachement est sans borne, c’est l’orchestre  de son papa : « la famille » comme elle aime à le nommer. Ce fabuleux héritage qu’a laissé René en tirant sa révérence en janvier 2009, Titi a la volonté d’en conserver l’âme, l’unité, l’harmonie. Pour la qualité musicale qui fait sa renommée, elle sait que Gilles Arcens à la baguette donne tout pour pérenniser le travail de René.  La formation embarquée dans l’aventure P. Sébastien, ce n’est pas une mince affaire et sous les divers aspects de l’accompagnement, en tournée, sur les plateaux télé et plus particulièrement pour les « Années Bonheurs » il ne peut en être autrement : Elle est avec « La famille » .  Cet  aspect de la personnalité de Titi , prendre soin des autres, se manifeste aussi sur le plan amical, elle est capable, même si elle a du boulot par-dessus la tête, de tout laisser en plan pour  se rendre auprès de celui ou celle qui «  ne va pas bien ». Elle trouve même le temps de répondre présente pour l’association « Solarium de l’Espoir » dont elle est la marraine.

Sans nul doute Titi ne pourrait tenir dans ces rythmes effrénés, si elle n’avait pas l’autre famille, celle du sang, le clan Coll (dans le meilleur sens du terme) auprès duquel elle se repose , recharge ses batteries de grandes doses d’amour et de tendresse. Dans la maison des Mille Vents, ses filles Joséphine et Lorette, son mari Franck, sa maman Jany qui prend soin de ses filles lors de ses absences, sa sœur Manon elle aussi businesswoman, le petit neveu César (qu’elle appelle d’ailleurs :mon fils)  et son papa Alain, sans oublier Kéké la tatie : tout ce petit monde constitue pour Titi un élément essentiel de son existence aussi crucial que l’air quelle respire.

Avec un tel bilan de tant d’énergie, de don de soi, de disponibilité : si le titre de Superwoman n’existe pas à Trèbes, en tout cas Titi obtient haut la main notre respect et nos applaudissements.

UN PROJET FOU FOU FOU

En juillet dernier ( voir : archives infos/ Juillet ) nous vous faisions part du lancement  du spectacle « Trenet dans Tous Ses Etats »  qu’a présenté le Grand Orchestre Coll durant l’été.  Une prestation de haute volée qui a suscité une approbation unanime. Un homme a tout particulièrement été séduit par l’idée et la performance  des chanteurs et des musiciens, à tel point que cela a éveillé en lui une idée de grande envergure. Cet homme n’est autre que Jacques Pessis (celui qui co-présente l’émission Chabada avec Daniela Lombroso) ami  du  « fou chantant » et auteur du livre  « Trenet, le philosophe du bonheur ». Il serait question de scénariser le  spectacle et en faire une comédie musicale qui porterait le nom de «  La vie qui va »  d’un titre de Trenet. Si ce projet voit le jour c’est à une dimension nationale et internationale qu’il pourrait être produit…

Voila un dessein qui n’allègera pas le quotidien de notre superwoman, mais nul doute quelle saura mener à bien une telle belle aventure avec l’orchestre.

Préparatifs de la Vendange 2011

Nous ne sommes pas encore en pleine période de vendange, même si les blancs ont été rentrés dès lundi dernier, mais à la cave coopérative de Trèbes l’activité est déjà très importante.

En fait c’est depuis le printemps dernier que Paul Cugueillère et Jean Paul Lacombe s’appliquent à tout mettre en œuvre pour que tous les entretiens et vérifications qui s’imposent pour  accueillir dans les meilleures conditions  la vendange 2011 en cette fin d’été, soient effectués.

Dans ce dédale de grands couloirs qui abrite 130 cuves de 50 à 4600 hectolitres, de nombreuses  machines, pressoirs, instruments, centaines de mètres de tuyaux  et autres outils qui permettent le fonctionnement de la structure, nécessitent d’être révisés, nettoyés, remplacés etc…  

Pour certains de ces travaux, Paul et Jean Paul s’adressent à des entreprises  spécialisées détentrices d’agréments. Ainsi le revêtement de l’intérieur des  cuves en résine  époxy  adaptée à l’alimentaire est renouvelé durant de longs mois par la société Molinier-Lagarde de Pezens :  un travail long et difficile pour lequel des échafaudages doivent être   mis en place à l’intérieur des cuves. Les peintres de cette entreprise intervenaient ce jour là sur des cuves extérieures ( nos photos).
En ces temps où la bactérie légionellose fait parfois l’actualité, la grande tour aéro-réfrigérante qui régule la thermovinification est elle aussi l’objet d’une grande attention en termes de nettoyage et vérification. Partout dans ce grand bâtiment, des quais aux cuves, des travaux sanitaires de nettoyage, détartrage, désinfection  sont appliqués à tout ce qui est en contact avec le raisin et le vin.

Le matériel électronique et informatique tel que celui jouxte le quai et enregistre toutes les données des apports des viticulteurs adhérents de la cave et lui aussi  contrôlé. C’est donc une multitude de tâches d’entretiens qui sont effectuées depuis des mois sur l’ensemble de ce labyrinthe.  

En parallèle de ces préparatifs, les habituels travaux suivent leurs cours, ainsi le jour de notre visite un camion venait prendre un chargement de rosé de la récolte de l’an dernier. Jean Paul se chargeait   d’emboiter le jeu de tuyaux nécessaires, d’activer les machines pour effectuer le transfert.  Quand une cuve de la cave est en partie vidée de son contenu, le vin restant est ensuite transféré dans des cuves à chapeaux flottants (Les grands containers jaune/orange sur nos photos) qui s’adaptent au volume afin d’empêcher le contact avec l’air. Tout est soigneusement noté et répertorié dans les couloirs de la cave.
Régulièrement Alain Taqui  le président de la cave et Didier Esquieu le vice président sont sur les lieux et suivent le fonctionnement de la structure.

Durant la période de la récolte du raisin, deux autres personnes viennent prêter main forte à nos hommes de caves : Marianne, technicienne viticole  qui entre autres tâches va constater l’état de maturité dans les vignes, sera ensuite à l’œuvre  sur le quai lors des apports des viticulteurs. Luc pour la deuxième année effectuera plusieurs besognes liées à cette période de vendange.

Il faudra attendre quelques jours pour que le rouge soit prêt à être ramassé, mais la rentrée des blancs ayant eu lieu la semaine dernière, les pressoirs ont été donc mis en action et le ballet des camions qui mènent les restes du raisin à la distillerie a déjà commencé. Après le départ de la benne Luc  a entrepris le nettoyage à grandes eaux du pressoir vidé.
Voilà,  les compétences des hommes  sont bien rodées et  tout est prêt pour la  période de forte effervescence que va vivre la cave coopérative de Trèbes durant plusieurs semaines.  

Les Cyclos préparent leur « Défi Pyrénéen »

     Le club  des cyclos de Trèbes prépare son 10ème « Défi pyrénéen » qui aura lieu les 3,4 et 5 septembre. Ils seront une vingtaine à parcourir les 3 circuits de ce défi : le dimanche au départ d’Agos la mise en jambe sous entend  60km sur la montée d’Hautacam (1535 m) et retour. Le lundi ce sont les cols du Soulor (1474 m) et celui d’Aubisque (1709 m), (des noms rendus célèbre par le Tour de France) qu’ils attaqueront sur 110km. Le dernier jour à nouveau 60km jusqu’au Pont d’Espagne et retour, dans des paysages magnifiques aux dires de ceux qui les ont déjà vécus ou vus.

Le défi de 2009 à Port de Bales, qui avait été très dur a laissé dans les mémoires des souvenirs impérissables, cette route  sur laquelle Andy Schleck avait perdu le Tour de France 2010 par un stupide saut de chaîne.
Cette année encore ce rendez-vous pourra avoir lieu grâce à la « Logistique » : 5 membres du club qui encadreront leurs camarades pour le ravitaillement, l’assistance technique …

cyclos

Trèbes à la Féria de Carcassonne

 

el-campo-feria

El Campo déménage … oui mais seulement le temps de la Féria Carcassonnaise. La passion de Martine et Serge Bérard pour la tauromachie et l’esprit festif qui s’y rattache , n’est un secret pour personne, il n’est donc nullement étonnant qu’ils aient choisi de prendre part aux animations qui se dérouleront à Carcassonne du 25 au 28 aout. C’est avec l’association « Epicur’Aude » (dont les membres font partie du personnel du Centre Hospitalier ) qu’ils installent une bodega au 40 de la rue Antoine Marty ( sur le parking de l’ancienne Académie de Billard). D’où

le nom évocateur de cette bodega  » El Campo de Urgencias ».

 Au programme de ces journées festives, tous les soirs à partir de 19h : ambiance taurine, tapas, sévillanes , dj’s …
Leurs slogans  » Vivez l’Expérience Féria » ou « the place to be  » reflètent le soin qu’ils ont mis à l’organisation de point fiesta pour créer l’évènement. inutile donc de se rendre impasse des Capucins à ces dates là , allez plutôt faire la fête rue Antoine Marty.

feria2009

            D’autres Trébéens, La Confrérie des Capucins et  Bonissimo ( Marie Pierre et
Philippe Fernandez ) seront aussi présents pour la Féria vous les trouverez au square André Chénier. Bonissimo vous suggèrera : seiche à la plancha, magret/frites, assiettes de tapas ….

quant aux Capucins, comme chaque année, ils optent pour la carte desserts sucrés avec les recettes chères à l’ami Jacques Blanquier.

Jean Baptiste Poite et la Carpe: Une belle Histoire

 Aout 2011

Il est des passions qui naissent très tôt, celle pour la pêche de Jean Baptiste Poite prend ses racines très loin dans sa petite enfance… Tout petit, dès qu’il le pouvait, il choisissait de dormir chez ses grands parents avec un réel attrait pour les berges du Canal du Midi à coté de la maison. C’est là qu’il pêche son premier poisson : un gardon de 15 cm avec seulement un bambou et un bout de fil. Un grand moment pour le bambin et le début d’une belle histoire avec le monde aquatique. Depuis le plaisir de la pêche n’a cessé de grandir pour devenir une passion qui rythme son quotidien en parallèle de sa vie d’homme.

Très vite J.B., comme le nomment ses amis, ressent un très grand respect pour la nature et c’est sans regret aucun qu’il relâche majoritairement le fruit de sa pêche, même s’il ramène parfois des truites pour régaler sa grand-mère.

Etant enfant, à pied, à vélo, il découvre peu à peu tous les « coins » du Canal, de l’Aude et de l’Orbiel, apprend à connaitre les poissons leurs habitudes et les techniques spécifiques à chacun. De 12 à 16 ans, il participe même à des stages de pêche à Clermont-l’Hérault et se perfectionne pour les carnassiers, la carpe et la pêche au lancer.

Photos :Jean Baptiste Poite
Même si J.B. savoure les longues heures de solitude au bord de l’eau que lui procure la pratique de cette activité, il n’en apprécie pas moins l’échange avec les autres pêcheurs et l’enrichissement qu’il apporte.

Dès qu’il a eu un scooter, notre jeune pescofi, est alors allé découvrir d’autres eaux : avec des copains, il pouvait ainsi partir la veille, se poser autour d’une bonne grillade et s’installer pour être fins prêts le lendemain au levé du soleil pour l’ouverture de la truite.  

Au fil de ses découvertes, un poisson va prendre une place prépondérante dans ses objectifs : la carpe. Si durant de longues années, il la taquine avec une canne à truite, c’est son parrain qui lui offre sa première vraie canne à carpe. Une étape marquante dans la progression de sa passion à laquelle il consacre par la suite une grande partie de son argent de poche.

Nombre de ses copains ont abandonné ce loisir, mais il en est un avec lequel il partage toujours et souvent de belles escapades au bord de l’eau, c’est son pote Guillaume Rigaud de Ste Eulalie. Les deux compères connaissent tout ou presque de la carpe et ils savent que le grand rendez-vous avec cette dame se prépare…

Il n’est pas question de se pointer au hasard un beau matin sur les rives d’un lac ou d’une rivière : Dans ce jeu de stratégie et de ruse, tout est basé sur l’observation. Tout d’abord, il faut choisir le lieu et il s’agit là d’une perpétuelle remise en question, tant la physionomie des cours d’eau et espaces aquatiques changent en permanence au gré des crues. Viens ensuite « L’étape cuisine » qui fait parfois « criser » Colette sa maman, le jeune homme prépare les « bouillettes »en fonction de plusieurs paramètres, la profondeur de l’eau, sa limpidité… A base d’aliments tels que le sel, la farine, l’œuf, le sucre etc  il confectionne sa pâte sous forme de boules, il ajoute aussi des colorants alimentaires que repèrera la carpe selon la pureté de l’eau. Puis sur le site déterminé durant parfois une semaine, il va chaque soir appâter avec ses « bouillettes » et des graines. Il s’agit de faire venir dans un premier temps de petits poissons blancs qui à leur tour feront venir la dame convoitée.
Les meilleures conditions de la rencontre sont alors réunies, mais J.B. sait que cela prendra peut-être plusieurs jours, il appelle cela ses cessions de pêche.  

C’est un considérable équipement, toile de tente, lit de camp, canoë, mallette de pêche complète …qu’il va alors poser au bord de l’eau pour avoir tout le nécessaire pour tenir jour et nuit.  Sur un rod-pod (que vous pouvez voir sur les photos) il installe 4 cannes dotées d’appâts différents comme ceux aux fruits rouges que la carpe trouve habituellement près des berges.

Tout est ensuite question de grande patience, la lady peut se décider à succomber à n’importe quel moment, mais J.B. en pleine osmose avec la nature ne trouve pas le temps long. C’est là que les équipements perfectionnés aident considérablement le pêcheur : des détecteurs de touche signalent la présence du poisson. La promptitude de réaction est alors déterminante car l’animal décelant le danger va tenter de fuir rapidement et de se cacher. Le réel combat commence et J.B. bataille pour toujours tenir le fil tendu et empêcher la belle de se décrocher ou de se réfugier dans des « herbiers » (ces tâches vertes de végétation aquatique que l’on peut voir dans l’Aude) ou autre obstacle naturel. Le combat peut prendre de 10 minutes à parfois ¾ d’heure et durant tout ce temps,  J.B. s’applique à ne pas la stresser, ne pas l’effrayer, ne pas la maltraiter.  Lorsque la bataille est gagnée, le jeune homme récupère délicatement la carpe à l’épuisette, et la dépose sur son tapis de réception afin de ne pas abimer ses écailles et le mucus qui les recouvre en couche protectrice. Vient le moment de la pesée et de la photo souvenir car il faut bien immortaliser les plus belles prises. Le record de J.B. est de 16kg800 et date de juin dernier.  

Puis presque affectueusement, notre pêcheur va rendre sa prise à son milieu naturel, la tenant bien droite et attendre quelle soit à nouveau apte à nager. Sans aucun regret il se dit qu’il la retrouvera peut-être pour un nouvel affrontement un de ces jours.

Les cessions de J.B. ne sont pas toujours fructueuses, il lui arrive de passer 4 jours sans aucune touche, mais il a enregistré aussi de belles récompenses de sa patience comme 17 départs en 3 jours avec seulement 3 manqués.

Le jeune homme a essayé d’amener ses petites copines au bord de l’eau avec plus ou moins de succès, mais il en est une qui apprécie ces journées au coeur de la nature, c’est sa petite Lizéa âgée de bientôt 6 ans. Elle s’intéresse de près à la deuxième passion de son papa, sa toute première étant bien évidemment et sans conteste son petit bout de chou.
Si vous croisez Jean Baptiste, soyez sur qu’il a toujours une canne dans le coffre …. Au cas où !!!

Challenge Intermarché du Jeu Lyonnais

  Le challenge  Intermarché annuel du club de jeu lyonnais réunissait 13 joueurs permettant la formation d’1 quadrette et 3 triplettes. Une rencontre remportée par l’équipe Escoute-Ortéga-Richou-brand. Le classement final se définissait ainsi … 1er Albert Escoute, 2ème Aniel GIL, 3ème Patrice ROSSI, 4ème_  ACCO Rémy. En fin de journée Chantal Génova et Christian Testa remettaient les récompenses.

 

Une soirée à l’Annexe

Une soirée détente au bord de l’eau que l’on peut décliner selon l’envie du moment c’est ce que vous suggère Quentin. A l’annexe tout près des écluses il a créé un espace atypique au look récup très cosy. Un coin « plage » et des salons « lounge » vous invitent au bien être sous la voilure de bateau. A partir de 17h vous pourrez prendre un verre en introduction au restaurant « Le moulin de Trèbes » de ses parents Catherine et Pierre Vivancos . Mais l’annexe est aussi le cadre idéal pour un apéro dinatoire. Quentin prépare des ardoises gourmandes telles que des rillettes de maquereaux, du filet de porc mariné , de la seiche en persillade ou encore des moules à la plancha sauce piquante… Un alléchant éventail de se mets que vous pourrez conclure par une crème brulée par exemple. Jusqu’à 2h du matin vous pourrez prolonger la soirée dans une agréable ambiance

 

L’anniversaire tout particulier de Michèle

michele-sabatier

Août 2011

Michèle Sabatier fête cette année un anniversaire tout particulier : 20 ans quelle accompagne les jeunes Trébéens dans l’obtention du précieux document rose  qui les mène  vers leur vie d’hommes et femmes autonomes. C’est en septembre 1990 que la jeune femme quitte tout dans l’Ariège pour s’installer dans notre département  et en janvier de l’année suivante sa formation en secrétariat lui permet de devenir la 1ère employée de Christophe Caparros qui avait  succédé à son père Joseph Diégo (créateur de l’auto-école en 1980 au 1 de la rue Riquet). Depuis donc  2 décennies ce chef d’entreprise confie les yeux fermés la gestion administrative de son auto-école à Michèle.

Tout a énormément évolué au cours de ces 20 ans … Michèle se souvient des récurrentes  séries de questions qu’elle faisait défiler alors avec le projecteur à diapositives. Il y a eu aussi le minitel qu’elle utilisait fréquemment dans le cadre de son travail. Aujourd’hui ce sont les DVD qu’elle lance pour ceux qui prennent place dans la salle d’apprentissage et internet permet aussi une gestion à distance de ceux qui choisissent de le préparer à leur domicile. Attentive, elle surveille le niveau, les progrès, le nombre de connexions de chacun, maintient le suivi et les conseille pour peaufiner leur préparation à l’examen final du code.
Si les conditions de travail ont considérablement changées, il est un aspect de son quotidien qui lui n’a jamais disparu : ce sont les rapports presque affectifs qu’elle partage avec les candidats.
Michèle a pleinement conscience que le permis pour ces jeunes est, non seulement  une agréable indépendance, mais surtout un passeport pour l’emploi. Alors telle une grande sœur elle les motive, les encourage, les console et parfois même les réprimande s’ils prennent trop à la légère la formation.
En concertation avec Christophe, elle planifie les heures de conduite en tenant compte des contraintes et obligations de chacun.  Reconnaissants de l’accueil et de l’aide reçus pour gagner le précieux sésame, certains n’ont pas hésité à lui apporter en remerciement de petits cadeaux quitte à aller couper des fleurs dans le jardin familial.
De cette étape marquante de leur vie et du chaleureux soutien de Michèle, les élèves  gardent de bons souvenirs  et reviennent fréquemment  partager avec elle les moments forts de leur vie. Du premier PV, premier emploi obtenu au premier bébé…  l’envie est là … le dire à « la grande sœur ».
Peu à peu Michèle va voir arriver les enfants de ses premiers élèves, mais en tout cas un fait s’impose : à aujourd’hui 42 ans, elle est la même. Sans doute est ce le perpétuels défilé de ces « jeun’s » et ses facultés d’adaptations qui font quelle est toujours dans le coup, garde le même dynamisme et le même sourire, jusqu’ à adopter naturellement le vocabulaire du moment.
20 Belles années derrière elle et nous lui souhaitons les futures aussi riches d’autant de bonheur !

Revenir en haut de la page