Toujours triste de voir un petit commerce de proximité de Trèbes disparaître, surtout un artisan ! Reine et Serge s’étaient installés au 9, route de Narbonne en 2000. Faute de repreneur, ils baissent définitivement le rideau de leur boulangerie-pâtisserie. Nous leur souhaitons une belle retraite !
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Les Commerces d’Hier
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Jeanine Alary de mèche avec les têtes Trébéennes
Elle en a dompté des chevelures, sculpté des coupes, couvert des cheveux blanc, Jeanine Alary durant 33 ans dans son salon sur l’avenue Pierre Curie…
A la fin du mois, elle tirera sa révérence et pour profiter d’une retraite qui sera comme le dit la formule consacrée : bien méritée… Elle a débuté dans la profession en 1964.
Pour ses clientes de longue date, c’est presque un drame : Comment confier sa tête à d’autres mains, quand on a été fidèle durant des décennies. En effet certaines ont connu Jeanine à Carcassonne près de la poste au cours de ses 17 années d’exercice en tant qu’employée et l’on suivie sur le port Trébéen en 1980 lorsqu’elle s’est installée à son compte.
A l’époque, tournée vers demain, elle avait nommé son salon Hair 2000 et en a passé brillamment le cap en maniant toujours la brosse et les ciseaux pour embellir les têtes trébéennes. C’est aux alentours de ce passage de siècle qu’elle avait procédé au relooking complet du salon. Trente-trois belles années au cours desquelles, les liens se sont tissés avec le partage des joies et des peines qui ponctuaient la vie de chacune. Elle a réalisé des coiffures de mariage pour des jeune femmes alors elle avait déjà eu cette responsabilité avec la maman pour le même évènement des années avant.
Invitation pour sa clientèle.
Afin de remercier la clientèle pour toute cette tranche de vie partagée avec elle, Jeanine nous prie de communiquer ici cette invitation qu’elle lui adresse pour un pot de départ qu’elle a programmé le 28 mars 19h à la Trattoria
Lire le sujet Flash Back sur « le petit Commerce » du coeur de ville depuis les années 80 cliquez ICI
Flash Back sur « le petit Commerce » de l’avenue Pierre Curie depuis les années 80
A l’occasion du départ à la Retraite de Jeanine Alary ( salon de coiffure Hair 2000)…
30 ans sur les berges du Canal, prétexte à feuilleter avec Jeanine le livre du « petit commerce trébéen » depuis les années 80.
Le canal et ses berges étaient loin de leur physionomie d’aujourd’hui…
De son salon elle avait vue sur les jardins sur la rive en face. Elle se souvient que l’on ne voyait pas la route Minervoise. Notre coiffeuse a connu l’arrivée de la société Connoisseur et ses bateaux avec juste un petit local, puis le creusage des tonnes de terre et donc la disparition des jardins pour laisser place à la structure d’aujourd’hui.
Lorsque Jeanine s’est installée sur l’avenue Pierre Curie, peu d’activités animaient l’artère. Il n’y avait que l’atelier de menuiserie de Robert Azaïs, le cabinet du kiné Covillard. C’est en fait le garage de ce dernier qu’elle a transformé en salon.
Au fil des ans elle a vu naître de nombreux commerces et fermer certains…
Le magasin de bricolage de la famille Azaïs dans la bâtisse aujourd’hui occupée par le cabinet Aline Battut,
Le salon d’esthétique de Mme Adroit. La création de la Trattoria par Faby Gréchi puis le passage de relais Cathie et José.
La construction du local qui abrite aujourd’hui l’Office de Tourisme et qui a été durant quelques années un petit supermarché Schlecker…
Le départ à la retraite du kiné et l’installation dans les lieux des Vignes de Bacchus tenues pas deux autres commerçants avant la reprise par Pierre et Sabi. Et les derniers installés sur l’avenue la poissonnerie et son restaurant.
Parmi ses souvenirs, elle conserve celui d’un défilé de mode qui dans la salle des fête au cœur du village avait réuni de nombreux commerçants. L’occasion de mêler nos souvenances aux siennes et évoquer quelques uns de ceux qui faisaient alors la dynamique économique du cœur de ville. Robert Azaïs était alors le président de l’Union des Commerçants. Pour ce défilé les lignes de vêtements étaient prêtés par :
-Pandourel , ce petit magasin de vêtements au 14 de la rue du 11 novembre qu’avait créé Sylvette Calamel-Diedrich et avait été repris par Jeanne (dont nous avons oublié le patronyme).
– Maria Camel qui était installée alors avec une activité de vêtements et lingerie dans la local aujourd’hui occupé par les assurances Aviva au 55 de l’avenue Pasteur.
-Renée et Henri Cébolla qui avaient créé un magasin d’articles et vêtements de sports sur la même avenue et qui avait été racheté par Eric Sarrio par la suite .
Pour les coiffures, Jeanine avait partagé la tâche avec Colette Imbert et Rosy Papaix. C’est Philippe Calamel du studio photo de l’avenue Pasteur « le 8ème Art » qui avait immortalisé cette soirée là. Que de souvenirs… !
Un flash back sur la vie trébéenne comme on les aime !!!
Annie et Gilbert Laffont vont nous quitter
C’est une tranche d’histoire qui prendra fin le 9 mars prochain lorsqu’Annie et Gilbert Laffont baisseront définitivement le rideau du Relais des Capucins, que l’on connait aussi sous l’appellation « le Routier ». Ce sont nos plus anciens commerçants et restaurateurs de Trèbes, qui nous quittent après presque 30 ans d’accueil de la clientèle dans leur établissement. Ils vont prendre une retraite bien méritée, car même s’ « ils ne font pas leur âge », ils sont largement en droit de tirer leur révérence.
Cette adresse dont la notoriété dépasse nos frontières aura été pour de nombreux fidèles une étape « comme à la maison ». L’esprit libre (dans les limites du raisonnable en ces lieux) qu’Annie et Gilbert assument pleinement a en partie contribué à la réputation de la maison. Mais outre les routiers, ils ont su fidéliser grand nombre de commerciaux, de retraités en balade qui aimaient retrouver à leur table la qualité des bonnes recettes de grand-mère qui en a fait une étape gourmande renommée.
La nouvelle de la fermeture est tombée comme un coup de massue pour les habitués qui vont se retrouver orphelins de cette « maison familiale » et qui attristés se demandent déjà « mais où allons nous aller ? ».
C’est les larmes aux yeux qu’Annie se prépare à cette échéance de début mars. Elle a du mal à imaginer mettre un point final à toutes ces années durant lesquelles, avec Gilbert ils se mettaient au travail chaque jour avec plaisir. Le client devenait au fil du temps l’ami et il savait qu’il pouvait ici se confier, s’épancher en pleine confiance.
Gilbert se souvient de leur arrivée à Trèbes, en 1983, il était alors allé saluer ses confrères : les frères Authier sur la 113, le père Tomazello en face, Jean Jacques Gaubert au café de l’Aude…
La bâtisse sera rasée
L’autre aspect de ce départ qui est un crève cœur pour nos restaurateurs, est que la bâtisse va être rasée pour laisser place à un centre commercial . Voir disparaitre cette imposante maison dont l’histoire est rattachée au Trèbes d’hier à l’époque où les briqueteries et tuileries étaient nombreuses occasionnera surement pour de nombreux « vieux » Trébéens un pincement au cœur.
Annie et Gilbert apaisent leur tristesse de s’en aller, en se projetant dans l’avenir où ils pourront s’adonner à la chasse, à travers un voyage en Afrique ou encore en participant , comme ils le font depuis des années, à des concours avec leurs springers anglais. Les époux Laffont pratiquent la chasse dans le sens le plus respectueux de cette activité qui leur permet d’assouvir leur passion de la nature et de la marche.
D’ici le 9 mars, passez prendre un café ou vous régaler de la cuisine maison, chez Annie et Gilbert , cela leur fera chaud au cœur.
L’histoire de cette adresse
Nos aînés Trébéens ont connu la briqueterie qui se situait ici. La bâtisse n’était autre que la maison de maîtres des propriétaires de cette ancienne entreprise. C’est après la guerre qu’une dame d’un certain âge en a fait l’acquisition pour en faire une étape gastronomique et reposante avant tout destinée aux premiers chauffeurs de camions qui effectuaient de longs trajets. Très vite et pour longtemps cette halte régénérante devint dans les habitudes des routiers » Chez la mémé » de manière à la fois affectueuse et déférente. Gilbert Laffont qui a exercé cette profession durant de nombreuses années, arrêtait lui aussi le moteur de son camion pour se restaurer chez la vieille dame. deux autres propriétaires succéderont ensuite à cette dame estimée, avant ce jour d’avril 1983 où Annie et Gilbert deviendront les sympathiques restaurateurs de cette étape de baroudeurs des grands axes routiers.
Nostalgie …Les belles années au Young’s
En classant des archives, nous avons réuni un tas de documents qui nous ont replongés dans les belles années du Young’s Bar de Flo et Olivier Batet. Flo était déjà bien immergée dans la vie Trébéenne puisqu’elle avait le Félin depuis 1988 ( café Pouzenc cette institution au cœur du village ).
C’est en 1995 qu’avec Olivier son frère, ils ouvrent le Young’s Bar. Même si, comme l’enseigne l’indiquait, l’établissement s’adressait aux jeunes, c’était plusieurs générations qui se côtoyaient là. Les anciens y prenaient place l’après midi pour jouer au bésigue, l’apéro réunissait des fidèles et quelle que soit l’heure on y croisait les dévoués Bambino et Faustin. En ce qui concerne le personnel tous ceux qui en ont franchi la porte se souviennent forcément de Janique, Dolores ou Jean Charles.
La jeunesse trébéenne était là comme à la maison dans le respect des règles fixées par Flo et Olivier… c’était encore un temps où les jeunes savaient s’amuser sainement. C’est là que les Gremlins, accros de musiques électroniques avaient élu domicile et animé de très nombreuses soirées. Flo et Olivier étaient pour eux une grande sœur, un grand frère.
Des soirées dingues…
Le Young’s durant une dizaine d’années était le rendez-vous pour des soirées folles sur des thèmes décalées, des évènements qu’ils étaient des centaines à partager. Flo et Olivier ne manquaient pas d’imagination pour des soirées dingues pour lesquelles ils créaient avec l’aide des jeunes des décors incroyables. Ceux sont eux qui dans les années 90 ont initié les premières soirées halloween du carcassonnais. Des semaines de préparations pour des décors hallucinants, une salle de torture au fond, un cimetière dans le jardin avec les fausses tombes du film Frankenstein ( tourné à la Cité), une zone d’accident radioactif , des toiles d’araignées partout… . Les jeunes rivalisaient eux aussi d’inventivité pour les déguisements, nous avons souvenir d’un « Edouard aux mains d’argent » plus vrai que nature , un cul de jatte qui avait passé la soirée au ras du sol, Olivier transpercé par un espadon… et des monstres très réussis partout. Il y avait aussi les soirées anachroniques : les soirées plages hors saison avec un camion de sable étalé sur le sol du bar, des parasols à coté du radiateur… une ambiance surchauffée qui faisait oublier le froid extérieur. Les soirées : snow avec de la fausse neige propulsée, jungle avec de la végétation partout, prohibition où la déco n’aurait pas été reniée par Eliot Ness… autant de rendez-vous qui réunissaient la jeunesse trébéenne.
Le Young’s version été
Aux beaux jours, c’est sur la terrasse et dans le jardin que l’animation se déplaçait. Des concerts, des soirées foot avec écran géant et un tas d’autres thèmes ponctuaient la saison estivale. On pouvait prendre place à table avec des bonnes grillades avec en prime la possibilité de faire une partie de pétanque sur le terrain aménagé pour cela.
Lors des dates des musicales Flo a souvent accueilli à sa table, les artistes qui se produisaient aux arènes. Ils y appréciaient l’ambiance bonne enfant et festive des lieux. D’autres aspects réunissaient les gens au Young’s , ils prêtaient la scène aux associations comme aux Pitchoun’s sur nos photos, accueillaient le fan club d’Olivia Ruiz à ses débuts … autant de mains tendues auxquelles ils répondaient favorablement.
Petit clin d’œil aussi aux soirées jeux du mardi soir … du grand n’importe quoi , où Flo cultivait l’art de tricher avec un aplomb désopilant qui provoquait d’énormes fou-rires.
On croisait là souvent, la famille des frangins Batet, et pour ces occasions là 4 générations de femmes étaient réunies. Tout le monde où presque connaissait « Mamé » que l’on peut voir sur notre diaporama aux coté de Noël qui nous a hélas quitté récemment.
Le Young’s, c’était un état d’esprit basé sur l’échange amical, presque familial où la détente et la fête étaient reines… une ambiance regrettée que l’on devait surtout à la personnalité de ses patrons !
Aujourd’hui, Flo et Olivier au hasard de leur quotidien, rencontrent ces jeunes qui sont devenus des pères et mères de famille… les souvenirs de ces années heureuses sont toujours là et ils les évoquent avec émotion.
Un nouvel établissement de location de matériel
Même s’il n’est pas encore totalement installé, nous vous présentons d’ores et déjà un tout nouveau commerçant. C’est au 16 de l’avenue des Capucins, just’à coté du magasin Isa Fleurs qu’Emmanuel Assié ouvre une seconde adresse de l’entreprise « Caufourier Location » qui est déjà établie à Rieux Minervois.
Emmanuel Assié qui devient le gérant de l’adresse trébéenne, connait déjà bien notre ville pour y avoir pratiqué le rugby au sein de l’UST, de plus c’est un voisin puisqu’il réside à Badens.
L’activité principale de cette entreprise est la location de matériel et cela avec une liste considérable d’outils et appareils en tous genres pour de gros travaux de maçonnerie ou de plus petits de bricolage entre autres domaines de services. Nous avons d’ailleurs appris qu’un hélicoptère est ici une talocheuse thermique.
Dans le secteur cuisine, hachoir à viande, piano-gaz ou encore bac-bain-marie font partie des appareils proposés à la location.
Emmanuel connait bien le fonctionnement de la plupart des appareils et plus particulièrement ceux liées aux travaux de maçonnerie et gros œuvre puisque ce dynamique quadra travaillait précédemment dans les travaux publics.
Un rayon bricolage auquel s’ajoute des fournitures consommables comme des disques de ponceuses et autres est aussi prévu pour répondre à la demande.
Tout le matériel à louer ne peut être stocké sur place, mais il suffit de le réserver 24h avant pour en disposer. Autre avantage de la double adresse de cette enseigne vous pouvez réceptionner un appareil à Trèbes et le rendre à Rieux ou inversement. Il existe également des forfaits de livraison. Pour les plus bricoleurs une carte de fidélité offrira de sympathiques avantages.
le 12 septembre vous pourrez rendre visite à ce sympathique commerçant.
Il sera ouvert de 7h à 17h 30 vous pourrez le joindre au 04 68 78 15 10 ou sur le mobile au 06 03 56 84 28