La Ville de Trèbes dans l'Aude à la loupe

C’est une figure trébéenne qui s’est éteinte dimanche, à l’âge de 47 ans, après s’être battue courageusement  durant plus d’un an contre la maladie. Fille de Serge Denat qui avait été directeur de l’école du Centre-ville, c’est surtout dans son salon de coiffure de l’avenue Pasteur que les Trébéens l’ont connue. Dotée d’un caractère bien trempé et volontaire, elle avait à peine une vingtaine d’années lorsqu’elle a ouvert ce commerce où elle a pris soin des chevelures durant 17 ans.
Un dernier hommage lui sera rendu mercredi 17 octobre au crématorium de Trèbes à 12h45.
À sa sœur Eva, à son frère Sylvain nous adressons nos pensées.

Les paroissiens de la Ste Trinité en Alaric sont dans la peine, Sœur Marie-Bernard Gleizes vient de s’éteindre à l’âge de 95 ans.

Elle était une figure attachante de la communauté des Sœurs de Saint Vincent de Paul. Venue de Marseille en 1992, où elle était directrice de la maison de repos l’Angélus, soeur Marie Bernard aura été la responsable de la communauté des religieuses jusqu’en 2005.

Généreuse et discrète, elle s’est beaucoup consacrée aux enfants handicapés, à la catéchèse, à la maison de retraite… Sa gentillesse et son dévouement resteront dans les cœurs de tous ceux qui ont eu le bonheur de la connaitre. Sa frêle silhouette renfermait un très grand cœur!
« Ce que vous avez fait aux plus petits d’entre les miens c’est à moi que vous l’avez fait. » Matthieu 25.

La célébration religieuse aura lieu le lundi 11 septembre, à 14h30, en la chapelle de la maison de Montolieu.

La famille très unie du club de tennis de table est bouleversée du décès de Patrick Térencio, l’un de ses membres, survenu hier matin.

Initialement joueur à Espéraza, il avait rejoint le club trébéen depuis plus de vingt ans et en a longtemps brillamment porté les couleurs en niveau régional. Patrick était aussi un homme dévoué et il s’impliquait auprès des jeunes sous la casquette de coach et en donnant de son temps pour les accompagner sur de longs déplacements. De nature conviviale, il devenait volontiers le pâtissier du club pour régaler ses amis en préparant les gâteaux qui permettaient de fêter les anniversaires et autres occasions. Depuis plus de trois ans la détection d’une tumeur au cerveau le tenait éloigné de son club. Dans ce combat, il a fait montre de courage et de force de caractère pour dépasser les handicaps occasionnés et il pouvait passer de temps en temps saluer sa famille pongiste. Hélas la maladie avait, ces derniers temps, repris le dessus et il s’est éteint ce lundi matin à l’âge de 54 ans.

Professionnellement, il a été employé des sociétés Pastral et Métal d’Oc.
Patrick aura aussi été le super papa de sa fille Angélique qu’il a élevée seul, et à laquelle nous adressons nos condoléances.
➤ Un dernier hommage lui sera rendu demain mercredi à 15 h, au cimetière de Trèbes.

Après le décès récent de Ginès de la Torre La Petite Boule trébéenne est à nouveau dans la peine avec le décès d’une autre figure majeure du club…  René Mons nous a quittés à l’âge de 76 ans. En parallèle de sa profession de peintre chez Abadie, il s’était grandement impliqué dans la vie du club, plus précisément en tant que secrétaire, déjà du temps où son beau frère Jean Garcia en était le président, et ensuite durant plusieurs décennies. Il était resté au bureau du club jusqu’à l’année dernière. Un engagement dans lequel l’accompagnaient son épouse Carmen, ses fils Pascal et Patrick. Cet homme au grand cœur et à la personnalité réservée aimait les plaisirs simples sa famille, son jardin, le vélo…

La cérémonie religieuse aura lieu mardi 20 juin à 10h en l’église de Trèbes.
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Le Trébéen Luc Lédermann nous a quittés des suites d’une longue maladie à l’âge de 64 ans. Sa silhouette filiforme, pipe en main ou dans sa barbe fournie, était familière des habitants du vieux village.Connu pour ses talents de menuisier et sa personnalité généreuse, sa « patte » restera ici et là, à Trèbes, à travers une étagère au Bacchus, l’enseigne du restaurant la Poissonnerie, et bien d’autres éléments faits de bois chez ses amis. Papa de trois enfants, Julie, Quentin et Sacha, il était aussi un maquettiste doué et avait exercé cette activité pour le secteur du bâtiment et de l’architecture. Lui qui à la base avait été sous-marinier dans la marine nationale puis dans celle marchande, avait conservé cette passion de la mer et des bateaux.
À Jocelyne son épouse, à ses enfants, sincères condoléances.
Un dernier hommage lui sera rendu lundi 12 juin à 15 h 30 au crématorium

La Petite Boule trébéenne est dans la peine, Ginès de la Torre s’est éteint, à 66 ans, des suites d’une longue maladie. En parallèle de sa vie professionnelle dans le domaine des travaux publics, il était une figure incontournable du club de pétanque. Ginès a grandement contribué au fonctionnement de la structure durant de nombreuses années. C’est lui qui ouvrait le boulodrome pour les premiers arrivés, fermait quelle que soit l’heure tardive. Tous appréciaient la personnalité serviable de Ginès qui tenait aussi la buvette du club toujours avec gentillesse. Tous pouvaient compter sur sa disponibilité et son investissement comme pour la construction du barbecue. Ce pilier de la grande famille de la pétanque trébéenne avait dû s’éloigner de la logistique du club, contraint par la maladie depuis de longs mois et avait déjà laissé un grand vide. À son épouse Jeanine, à ses enfants, nous adressons nos pensées

La célébration religieuse aura lieu le jeudi 8 juin  à 9h30, au crématorium

Quelques autres images de sa vie bien remplie >>> CLIQUEZ ICI

Natif du faubourg, Jean-Jacques Rouquet avait fêté ses 81 ans, le 1 er mars dernier, il s’est éteint après seulement quelques semaines d’une fulgurante maladie. À Trèbes, il a marqué le petit monde de l’enseignement et celui du rugby. Dans l’immeuble de l’avenue des Capucins, non loin de celui qui était le café Authier, Jean-Jacques a vécu son adolescence parmi les effluves du vin, son père y était négociant. Il a épousé Nicole, et est devenu le papa de deux garçons Bruno et Jérôme qui leur ont donné cinq petits-enfants.
■ Instituteur/directeur et amoureux du ballon ovale
Après le service militaire, il se tourne vers l’enseignement et après des remplacements ici et là, notamment dans la Haute Vallée, vient le poste d’instituteur qu’il exerçait entre autre à Laure-Minervois avant d’arriver à l’école du centre-ville de Trèbes de 1970 à 1972. C’est ensuite au primaire de l’Aiguille qu’il devient directeur jusqu’à sa retraite en 1994.

Jean-Jacques aura été jusqu’à sa dernière heure un fidèle du club de rugby, jusqu’au tout dernier match de la saison à Murviel où il était parti avec son ami René. Un club pour lequel il s’était investi, notamment en tant que trésorier du temps du président Caminade. Les anciens de l’UST se souviennent de l’époque où après les matches, il avait plaisir à réunir ses amis dans le logement de fonction au-dessus de l’école de garçons où il les régalait des bons petits plats de Nicole.

Par l’attachement qu’il portait au faubourg vieux, Jean-Jacques avait confié ses souvenirs à René Diedrich et ainsi contribué à des articles pour les bulletins de la société d’études historiques.

Toujours tiré à quatre épingles, il était apprécié pour sa personnalité avenante, empreinte de rigueur. Il était un habitué du marché dominical où il aimait croiser les Trébéens, auxquels il va énormément manquer, et échanger avec eux surtout et rien.

La cérémonie religieuse aura lieu ce mardi 6 juin, à 10 h, en l’église SaintEtienne, à Trèbes. Cliquez ICI

Dans le patois qu’il affectionnait tant… Adieu pitchoun !

J’ai connu Thierry, à l’occasion d’un article que je lui avais fait pour Midi Libre, lorsqu’en 1990, à Trèbes, il a  créé le Canyon Club de l’Aude avec une bande d’amis.  L’occasion pour moi de découvrir, l’homme simple, sympa, serviable et passionné qu’il était.  Féru d’informatique dès les débuts, il a aussi été pour moi une aide précieuse dans mes balbutiements sur internet. C’est vraiment un chouette bonhomme que je ne croiserai plus, que je n’appellerai plus… et j’ai le cœur lourd !
Roseline

Le monde du canyonisme, celui de la gendarmerie sont dans la peine… À seulement 58 ans,Thierry Achmétoff s’est éteint des suites d’un grave accident de moto dont il avait été la victime à Rome en avril dernier. Un bien triste paradoxe pour celui qui a voué sa vie à la sécurité routière au sein des pelotons de gendarmerie autoroutiers de Carcassonne et Narbonne,puis Major à la tête de la brigade motorisée de Limoux où il avait fait valoir ses droits à la retraite, il y a un an à peine. Une carrière de 34 ans, également marquée par des Opex au Kosovo et en Côte d’Ivoire, honorée par la médaille militaire.

Une vie trop courte, mais une vie que cet homme charismatique et généreux a parcourue intensément à travers des passions extrêmes comme seuls les amoureux de la nature peuvent les traverser.

Spéléologue, pionnier du canyonisme,Thierry,le président fondateur du Canyon club de l’Aude (le premier en France), le fondateur de l’AFC (Association française de canyons) était aussi instructeur de l’école française de descentes de canyons. Aux USA, au Brésil et dans de nombreux autres pays, on a fait appel à lui pour former et organiser cette discipline. ( relire notre article de 2004) Ils sont nombreux ceux qui ont bénéficié de sa générosité, de son envie permanente de partage en les invitant dans ses innombrables expéditions.
Cet inconditionnel des Baléares, qu’il appelait son jardin, et de l’ambiance méditerranéenne s’est frotté, un peu partout sur la planète, à des milieux périlleux. Outre les canyons,il a aussi plus récemment gravi les hauts sommets de la Cordillère des Andes (lire ici).
Thierry laissera à tous ceux qui ont croisé sa route le souvenir d’un homme génial et humble, aimé pour son énergie, son humour, son humanisme.

À ses enfants Gwladys, Loïc et Kévin, à sa maman Arlette, nous adressons nos pensées.

Un dernier hommage lui sera rendu jeudi 1er juin, à 10 h 30, en l’église de Trèbes.

Sincère et franc comme dans ses mots lors de son départ à la retraite

Henri Cassignol, une figure emblématique de la ville et plus particulièrement du commerce trébéen vient de s’éteindre à l’âge de 80 ans. Il était le fils de Marius qui créait au Faubourg en 1933 la charcuterie Cassignol, puis en 1947 une seconde au 37, de l’avenue Pasteur. En 1957, Henri épouse Mimi qui lui donnera deux enfants Hélène et Denis. En 1962, au décès de Marius, Henri et Mimi prennent en main la charcuterie face à la mairie où ils ont pérennisé la tradition et le savoir faire familial qui ont fait la réputation de leurs savoureuses cochonnailles jusqu’en 2010. Henri s’était aussi impliqué dans le monde associatif trébéen, plus précisément au sein du club de foot. On pouvait le croiser ces dernières années faisant paisiblement ses courses, d’humeur toujours égale et jamais avare d’un petit mot. Ils seront sûrement nombreux mardi pour accompagner une dernière fois Henri, leur agréable commerçant, leur ami. A Mimi, à ses enfants, petits-enfants et amis nous adressons nos pensées!

Un dernier hommage lui sera rendu Mardi 9 Mai  CLIQUEZ ICI

Le décès d’Hélène Arnaud plonge dans la peine et la douleur tous ceux qui ont connu et aimé cette trébéenne. Hélène avait à peine 48 ans, et malgré une longue lutte courageuse, la maladie a eu raison de la maman de Mathilde et Valentin.  Nombre de Trébéens ont connu Hélène Barthès  dès les bancs de l’école, ont accompagné son mariage avec Michel, se sont réjouis de la naissance de ses enfants et la pleurent aujourd’hui. Ses collègues de travail chez Asgrow (devenu par la suite Monsanto) il y a plus de 20 ans perdent aussi une amie. Son implication pour ces enfants, qui se manifestait aussi à travers les animations extra-scolaires, laissera pour tous ceux qui l’ont côtoyée de beaux souvenirs. Hélène s’en est allée trop vite, trop jeune… à Michel, Mathilde et Valentin, à sa famille, à tous ses proches et amis nous adressons nos pensées.

Un dernier hommage lui sera rendu le jeudi 27 Avril Cliquez ICI