Même si Marie Oña a posé sa créativité sur la toile tardivement, l’art pictural a toujours titillé sa sensibilité. Depuis 3 ans, cette pimpante quinqua se révèle à travers le style abstrait. Déjà à l’école, les cours de dessin, puis plus tard ceux d’art plastique étaient ses préférés. Sa maman, dont elle porte le prénom, est elle-même très douée dans ce domaine notamment à l’encre de chine, elle a contribué aussi à la sensibiliser à l’art, lorsqu’elle « traînait » fréquemment ses enfants dans les musées, les expositions… Tout en ayant toute sa vie, griffonné, peint sur divers supports… ce n’est finalement que récemment que Marie a laissé la peinture prendre une place marquante dans sa vie.
Sa rencontre avec Roman, un prometteur peintre en pleine adolescence, aura été déterminante. Ce sont les toiles du jeune homme, qui s’exprime lui aussi en abstrait, qui lui ont donné l’envie et la confiance de se dépasser dans cet art. L’acrylique, au couteau et au pinceau, est sa matière de prédilection et elle joue avec les couleurs au gré de ses humeurs et de son inspiration du moment. De l’esprit patchwork, à des lignes plus épuré, ses « périodes » se succèdent déjà.
Si Marie a offert ses premières toiles à ses proches, ses dernières sont révélées aux regards des autres, notamment lors de petits événements organisés par un collectif. Remarquée par Lydie Aldana, initiatrice de l’événement culturel trébéen de la rentrée « l’Art au bout du chemin », elle est conviée par celle-ci à exposer ses créations lors de la 5e édition qui aura lieu le dimanche 9 septembre.